Marchés publics : L’Arcp appelée à poursuivre la réflexion sur « les nouveaux défis »

L’Autorité de régulation de la commande publique (ARCP), la nouvelle structure devant remplacer l’ARMP, est appelée à contribuer la réflexion portant sur la manière de prendre en charge ’’les nouveaux défis’’ du secteur par une meilleure articulation du ’’plan de marche’’ de l’’organe de régulation, a indiqué son directeur général, Saer Niang.
Les réformes actuellement engagées vont aboutir à la mise en place de l’ARCP en lieu et place de l’Autorité de régulation des marchés publics, a rappelé M. Niang, samedi, à Mbour, au terme samedi d’un atelier d’imprégnation des membres de son conseil de régulation.
Cela va être « le rôle de cette ARCP qui vient d’être mise en place de continuer la réflexion qui avait été déjà posée pour voir comment articuler le plan de marche de l’institution pour les prochaines années, mais aussi de voir comment les nouveaux défis vont être pris en charge », a-t-il expliqué.
Le DG de l’ARMP a souligné la nécessité de « faire le point des avancées significatives qui ont été faites dans les marchés publics ». « Il y a dix ans, lorsqu’on a engagé la réforme, le budget de la commande publique tournait autour de 300 à 400 milliards de francs CFA par an. En fin 2016, ce budget a atteint 2000 milliards de francs CFA », a signalé M. Niang.
« Cette situation montre qu’il y a un nouveau paradigme et un nouveau challenge qui s’opèrent dorénavant », a-t-il dit, précisant que « les grands objectifs » pour lesquels l’ARMP « a remporté de sérieuses victoires », sont liés à la problématique de la transparence dans les marchés publics, à un accès égal à la commande publique et aux économies qu’elle pouvait induire pour les pouvoirs publics.
« Il y a de nouvelles problématiques qui sont posées », sachant que l’accent avait été mis « sur la gestion administrative des marchés publics pour aller vers la fonction stratégique des marchés publics », a soutenu Saër Niang.
De son point de vue, « pour 2000 milliards de francs CFA par an, il faut qu’on arrive à comprendre que ce mécanisme doit aujourd’hui être articulé autour des fonctions de développement ». « A partir de ce moment, la dimension économique des marchés publics devient la grande priorité », a-t-il fait valoir.
Les problématiques abordées au cours de cet atelier concernent notamment la manière de voir « comment arriver à soutenir le poids du secteur privé national dans la commande publique, comment il a évolué dans le temps et qu’est-ce qu’il représente », a-t-il noté.
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