Mamadou Lamine Loum jette un regard critique sur la situation du pays

Mamadou Lamine Loum jette un regard critique sur la situation du pays

Le dernier premier ministre de Abdou Diouf, Mamadou Lamine Loum, a fait un diagnostic sans complaisance de la gouvernance du Sénégal, rapporte “L’As”. C’était à l’occasion d’une conférence qu’il animait sur le thème “les constitutions africaines à l’épreuve du développement et de la démocratie : l’exemple du Sénégal”,

Selon lui, “Les deniers publics sont mal alloués aux secteurs et aux zones géographiques dans ce pays. Les fonds spéciaux sont une source de désordre financier et il y a une exagération dans les décrets d’avance. “Les contrôles sont inopérants car les organismes de contrôle comme la Cour des comptes et l’Inspection générale d’Etat ne communiquent pas”, laisse-t-il entendre.

Pour lui l’Assemblée nationale n’exerce pas tous ses pouvoirs de vote de la loi, de contrôle de l’action gouvernementale. “La justice est moins pourvue en ressources humaines et ressources matérielles. Ses décisions ne sont pas toujours prédictibles et elles ne sont pas toujours écrites. Il y a des abus de détentions préventives alors que la règle c’est que les personnes, sauf cas absolu, viennent au tribunal libres pour leur jugement. Le principe, c’est la liberté. Aussi, on n’est plus dans un système comme cela a existé, mais on est devant des accroches qui se télescopent et s’additionnent. Il n’y a plus de système et il n’y a pas de grille de lisibilité de règles générales et impersonnelles qui s’attachent au fond à la seule partie de l’Etat qui assure la stabilité. L’administration reste le bras séculier de l’Etat et si elle n’est pas régulée c’est la porte ouverte à toutes les déviances”.

 

Pour les partis politiques, le morellement les a tous affaiblis  “Il n’y a plus de militantisme classique basé sur la conviction. Il y a plus de clientélisme et de vagabondage politique entre les partis et les coalitions”, déplore-t-il.

Parlant de la presse, il pense qu’elle ne fait pas son travail comme il se doit.  » La presse est caractérisée par un déficit de professionnalisation, un problème de déontologie de des entreprises de presses marquées par une précarité et une exposition aux pouvoirs d’argent « , note-t-il.

7 COMMENTAIRES
  • david

    c est facile de critiquet

  • Alfa suare

    vous avez vraiment dit vrai !!!! Nous sommes attachés par ces politiciens sans scrupules!!!

    • alioune F. NIANG dit YAGGUE

      Monsieur Loum est homme d'état sérieux et émérite.Ses réflexions et analyses ne sont nullement corrélées à quelque contingence politique que ce soit.La pertinence de ses propos est évidente .Si vous cher chez des talibés du FMI ,allez voir ailleurs.

  • Warrou

    Celui là on le connait. Un bon talibé des FMI et Banque Mondiale qui ont fini par reconnaître leur rôle dans l'arriération des pays pauvres appauvris davantage.

  • xamsa

    un bon diagnostic. il faut. l avouer

  • kebou lo

    bien dit et justement dit.

  • diaby

    je ne suis pas politicien mais je conseille macky de faire a mamadou loum son premier ministre si il veut que le senegal se develope wasalam

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