Lutte contre l’homosexualité : « Déconstruire les pensées uniformisantes », Ibrahima Sène

« Il nous faudrait déconstruire le discours des Droit-de -l’hommistes », consistant à répéter bêtement que les  » hommes sont nés libres et égaux » en reprenant la devise de la proclamation d’Indépendance des Etats-Unis, au moment même où l’esclavage continuait d’être en vigueur chez eux », estime Ibrahima Sène, leader du Parti de l’indépendance et du travail (PIT).

Le discours des Droit-de-l’hommistes…

Selon Ibrahima Sène, Napoléon aussi, n’avait pas hésité à le rétablir après son abolition longtemps avec la Déclaration des droits de l’homme de 1789 en France. Et surtout que, cette maxime est fausse, puisque les hommes naissent en dépendant de leurs mères, et ne sont pas égaux, puisqu’ils naissent avec des dotations en capacité, et des patrimoines inégaux.

Evolution des différents sociétés…

Pour le leader du PIT, la liberté et l’égalité ne sont donc pas des droits humains naturels, mais s’acquièrent par la lutte. Et ce qui leur donne un caractère relatif à l’évolution des différentes sociétés qui composent l’Humanité, et non l’universalisme que les grandes occidentales leur donnent en imposant ainsi au monde leurs propres cultures et valeurs.

Le silence de philosophe…

« Le silence de nos philosophes et hommes de culture, face à cette agression contre nos cultures et valeurs par les « Droit-de-l’hommistes » montre à quel point nos intellectuels ont capitulé. Le combat contre la volonté des grandes puissances occidentales pour nous imposer la légalisation des LGBT, devrait être le leur avant d’être celui des politiques », déclare-t-il.

La démission des intellectuels…

« Ainsi devant cette agression la démission des intellectuels et des politiques, laissent la place à l’extrémisme religieux, musulman comme chrétien, et à l’extrémisme de droite, qui se dressent comme le dernier rempart de la défense de nos valeurs et cultures, qu’ils ont réduites à leurs visions selon leurs dogmes. Les républicains et démocrates, surtout en Afrique, ne devraient pas laisser faire », ajoute Ibrahima Sène.