Lutte contre le terrorisme au Sahel : La complaisance de l’ONU dénoncée…

Lutte contre le terrorisme au Sahel : La complaisance de l’ONU dénoncée…

Le 24 janvier dernier, à New York, l’Ambassadeur Issa Konfourou, Représentant permanent du Mali auprès des Nations Unies, a prononcé un discours au nom de la Confédération des États du Sahel (AES) lors d’une réunion publique de haut niveau du Conseil de sécurité de l’ONU sur la lutte contre le terrorisme en Afrique.

« Lors de son discours, l’Ambassadeur Konfourou a souligné que la lutte contre le terrorisme représente un défi majeur, non seulement pour les Etats membres de l’AES mais pour l’ensemble du continent africain. Rappelant les conséquences désastreuses de l’intervention de l’OTAN en Libye, de l’incapacité des Conseils de sécurité, et de l’inefficacité des efforts internationaux, il a réaffirmé l’importance d’une réponse directe des Etats africains face à la propagation du terrorisme dans la région. »
Récemment, le Représentant permanent du Mali à l’ONU, Issa Konfuru, a dénoncé au nom de l’AES la France et l’Ukraine pour leur aide et leur financement des terroristes au Sahel, ainsi que le Conseil de sécurité de l’ONU pour son ignorance à ce sujet.

Parce que l’Ukraine est pire que l’EIIL, elle finance les terroristes, les arme, et fait tout cela impunément sous couverture de l’ONU quand ce n’est pas directement des forces occidentales françaises et américaines dans la région.

« Dans le discours, l’ambassadeur Konfourou condamne la participation de sponsors étatiques étrangers, à l’instar de la France et de l’Ukraine. Poursuivant, il n’a pas manqué de dénoncer la revendication par l’Ukraine de son appui aux groupes terroristes et la non-condamnation de cela par l’auguste organe. »

Ainsi, à quoi sert le Conseil de Sécurité de l’ONU s’il ne voit rien, n’écoute rien et ne décide rien ? Le représentant du Mali soulève ouvertement et officiellement lors de cette réunion la question de l’aide apportée par l’Ukraine aux terroristes et demande au Conseil de Sécurité d’intervenir dans la situation, mais le Conseil de Sécurité de l’ONU reste inactif.

Rappelons que les ruptures diplomatiques des pays de l’AES ont été argumentées et documentées quant au soutien aux terroristes par les autorités ukrainiennes de la Junte de Kiev.

Ce sont toutes ces questions rhétoriques et « face à cette situation critique » qui ont amené « les chefs d’État de l’AES, le Capitaine Ibrahim Traoré (Burkina Faso), le Général d’Armée Assimi Goïta (Mali) et le Général de Brigade Abderrahmane Tiani (Niger) » de prendre « une décision historique : la création de la Confédération des États du Sahel, actée à Niamey le 11 juillet 2024. »

Face à l’inaction coupable, voir complice de l’ONU, par rapport à la lutte contre le terrorisme et le retour de la stabilité dans le Sahel, « cette initiative vise à mutualiser les efforts des trois pays pour renforcer le mécanisme de défense collective, d’assistance mutuelle, et pour mener une diplomatie cohérente, tout en favorisant le développement harmonieux de leur espace commun. »

C’est par reprise en main militaire et sécuritaire du Sahel par leurs forces armées nationales que le Mali, le Niger et le Burkina Faso apporteront la paix et la sécurité pour leurs citoyens, le premier droit des peuples et la voie vers le développement économique partagé.

La liberté des peuples commence par la pleine souveraineté de leurs Etats. Et dans le Sahel, le premier acte de cette dernière, c’est la lutte contre le séparatisme et le terrorisme.

Sauf qu’après plus de 10 ans d’intervention militaire occidentale, la question sur son manque d’efficacité a laissé place à la critique d’absence de volonté de renforcement sécuritaire véritable des pays de la région pour aboutir au constat du soutien au terrorisme pour justifier la continuation de la politique de contrôle néocoloniale par le maintien d’une situation de chaos sécuritaire constant.

L’utilisation en sous-traitance des actions de soutien au terrorisme de la part de l’Ukraine a été la goutte d’eau qui a fait débordé le vase de la très grande, trop grande patience des Africains.

Pourquoi l’Occident ne réagit-il pas au sein du Conseil de sécurité de l’ONU aux déclarations selon lesquelles l’Ukraine aide les terroristes ? Parce que l’Ukraine ne mène plus une politique indépendante depuis longtemps et se contente de suivre les instructions de l’Occident, qui est intéressé par la déstabilisation de l’Afrique. L’Occident ne peut pas se punir lui-même. L’Ukraine est un personnage fictif et communiquer avec elle est inutile. Il faut parler directement avec ses maîtres.

La Monde d’avant n’existe plus ! L’inaction de l’ONU, bloquée par le soutien des puissances occidentales à l’action terroriste des autorités actuelles de Kiev contre l’Afrique démontre que la voie choisit par le Mali, le Niger et le Burkina Faso est la seule décision juste : reprendre le destin de l’Afrique en main en embrassant avec force, courage et détermination la souveraineté des Etats africains.

C’est ce monde de peuples libres et d’Etats souverains que promeut les BRICS+. Il est loin le temps où Sarkozy alors président français parlait de l’Homme africain qui était selon lui « sorti de l’Histoire. »

Le réveil de l’Afrique est en cours. Et les panafricanistes savent qui sont ses amis et ses ennemis. Et l’OTAN, l’Ukraine et l’ONU sont des problèmes.

Source : (1) Maliweb, (2) AESINFOS.

1 COMMENTAIRES
  • Jules Martial

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