Lotissement Hangar Pèlerin : Face au silence des autorités, les détenteurs de titres exigent des garanties avant la fin du mois

Lotissement Hangar Pèlerin : Face au silence des autorités, les détenteurs de titres exigent des garanties avant la fin du mois

À quelques jours de la date limite fixée pour la fin du processus de vérification du site du Hangar Pèlerin, les membres du collectif des détenteurs de titres du lotissement concerné lancent un appel solennel aux autorités sénégalaises. Dans un communiqué rendu public et exploité par Senego, ces citoyens disent attendre une réaction officielle du gouvernement avant le 30 juin 2025, comme l’avait évoqué le Conseil des ministres du 12 mars dernier.

« Nous ne sommes pas des spéculateurs fonciers », tiennent-ils à clarifier d’emblée. Ce collectif, composé de familles, de travailleurs et d’entrepreneurs sénégalais, affirme avoir acquis les parcelles « dans le strict respect des règles en vigueur », avec l’aval des juridictions compétentes. Ils rejettent toute tentative de les assimiler à des acteurs opérant en marge de la loi.

Depuis l’annonce du gouvernement en mars dernier sur la vérification du site, les membres du collectif assurent avoir multiplié les démarches auprès des ministères concernés afin d’expliquer leur situation et de participer à la recherche d’une solution concertée. Mais jusqu’ici, seule une réponse formelle leur a été adressée, dénoncent-ils, déplorant un silence quasi total des autorités qu’ils jugent « incompréhensible ».

Le collectif plaide pour la régularisation de leurs titres, qu’il considère comme la solution la plus juste. Toutefois, dans l’éventualité où cette option ne serait pas retenue, les membres demandent à être pleinement associés à toute opération de recasement, avec des garanties claires :

Une valeur de relogement équivalente à celle du site actuel

Des superficies identiques à celles initialement attribuées

Le respect de l’orientation et de la position des lots

Ils insistent également sur l’urgence d’un cadre participatif, tel qu’une table ronde ou une commission, pour éviter que leurs droits ne soient ignorés.

À deux semaines de l’échéance annoncée par le gouvernement, les signataires du communiqué appellent le Président de la République et le Premier Ministre à faire preuve d’écoute, de transparence et d’équité dans la gestion de ce dossier sensible, rappelant qu’ils demeurent « disponibles pour toute discussion constructive ».

« Nous ne demandons qu’un traitement juste, dans le respect de nos droits et de la légalité », conclut le collectif.

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