L’otage britannique David Haines décapité par l’Etat Islamique

L’Etat islamique a revendiqué dans une vidéo l’exécution du travailleur humanitaire britannique David Haines, a rapporté samedi 13 septembre, le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE. Ce dernier a été décapité en représailles de l’entrée du Royaume-Uni dans la coalition destinée à combattre le groupe djihadiste.

Selon The Huffington Post UK, la victime a été contrainte de lire un discours avant d’être tuée. Le premier ministre David Cameron est explicitement visé. Celui-ci a réagi sur Twitter en condamnant le « meurtre odieux » de David Haines.

(Traduction : « Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour traquer ces meurtriers et s’assurer qu’ils répondent de leurs crimes, qu’importe le temps que cela prendra. »)

Le président américain Barack Obama a exprimé sa solidarité avec le Royaume-Uni et a fermement condamné « le meurtre barbare » de l’otage.

« Les Etats-Unis sont ce soir aux côtés de notre proche ami et allié dans le chagrin et la détermination. »

AUTHENTIFICATION EN COURS

Originaire de Perth en Ecosse, l’homme âgé de 44 ans et père de deux enfants, a été enlevé en mars 2013 en Syrie où il travaillait pour l’ONG française Acted. On le voit sur la vidéo mettant en scène la décapitation du journaliste américain Steven Sotloff diffusée en début de semaine dernière. La famille de David Haines avait adressé un message au groupe terroriste, plus tôt dans la journée de samedi, demandant aux djihadistes d’entrer en contact avec eux.

Si l’enregistrement se révèle authentique, il s’agirait de la troisième exécution par l’EI en un mois, après celles de deux journalistes américains otages en Syrie. Dans son message vidéo à l’attention des « alliés de l’Amérique », le groupe menace maintenant un autre otage britannique. Les autorités font leur possible pour vérifier au plus vite l’authenticité de la vidéo, souligne The Guardian. Comme le précise la BBC, plusieurs élements concordent avec les précédents enregistrements mis en ligne par l’EI.

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