Locales 2022 : La plateforme « Ettu Jamm » a déployé ses observateurs sur le terrain

La Plateforme de Veille des Femmes pour la Paix et la Sécurité «Ettu Jamm- Espace de paix», composée de plus de cinquante organisations féminines de la société civile, déroule depuis 2012, conformément à ses missions, ses activités d’observation, de veille et de médiation. Pour les locales du 23 janvier 2022, ils sont au nombre de 100 : 60 observatrices affiliés aux organisations de la plateforme de veille, 20 journalistes moniteurs, 10 opérateurs et 10 femmes leaders venant des 14 régions du Sénégal, qui ont reçu une formation sur le processus d’observation électorale en vue des locales 2022. Les sessions de formation initiées par le Haut-commissariat aux Droits de l’Homme et la plateforme Ëtu Jamm ont eu lieu du 19 au 20 janvier dernier.

Les acteurs formés seront mobilisés durant 72 heures, la veille du scrutin, le jour J et le lendemain par le biais de « la Situation Room Electorale ou case de veille », comme mode de surveillance des élections pour prévenir toute forme de conflit électoral ou de violences et violations des droits humains.

Selon Binta Diop, Envoyée spéciale de la Commission de l’Union Africaine pour les Femmes, la Paix et la Sécurité, et Présidente d’Honneur de ETU JAMM : « La Plateforme s’est basée sur la Résolution 1325 des Nations Unies et la Déclaration Solennelle des Chefs d’Etat Africains sur l’égalité de genre en Afrique pour un déroulement des élections dans un climat apaisé, calme, empreint de sérénité et de transparence ».

Mme Diop estime que ce mécanisme permet « non seulement à la société civile particulièrement les femmes de jouer pleinement leur rôle d’alerte et de veille, mais surtout de faire l’alerte de manière précoce et d’apporter des réponses rapides aux troubles éventuels ou autres formes de violations des droits de l’homme, de violence ou de manquements susceptibles d’impacter négativement le processus électoral ».

Les participants ont bénéficié de sessions orientées sur « La prise en compte des droits humains et l’impact de la participation des femmes dans l’observation électorale » ainsi que des présentations sur « les méthodes d’Observation Electorale », animées respectivement par Aminata Kebe du HCDH et M. Senghane Senghor de la RADDHO (Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme).

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire