L’Observatoire Jamra et Mbañ Gacce répond à la « plume hautaine » de Gilles Arsène Tchedji

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction,l’Observatoire Jamra et Mbañ Gacce a tenu à apporter la réplique à Gilles Arsène Tchedji qui s’est emporté contre les musulmans du Sénégal qui selon lui, ont zappé la fête de la musique par « hypocrisie ». Les héritiers de Latif Guèye ont remonté les bretelles au journaliste.

« Comment peut-on se permettre de qualifier « d’hypocrites », des croyants qui ont librement choisi de privilégier les œuvres pieuses que favorise ce mois béni de pénitence, plutôt que les « khaparñi », de la Fête de la Musique. De quelle autorité de conscience se réclame Gilles Arsène Tchedji pour s’arroger le droit de sermonner, avec un si déconcertant aplomb, les musulmans sénégalais qui n’ont eu que le tort d’avoir, sans contrainte aucune, souverainement choisi de mettre un bémol aux divagation du « nafs » (l’instinct), pour mettre à profit ce mois béni de pénitence pour implorer humblement la miséricorde divine et solliciter la rémission des péchés ?

On ne peut manquer de frémir lorsque des plumes hautaines s’improvisent censeurs des consciences en narguant une grande communauté, pourtant réputée pour sa profonde tolérance à l’égard des minorités confessionnelles, Dieu merci, elle a toujours vécu en parfaite intelligence. Se plaisant même à échanger avec elles des civilités centenaires, à travers notamment le succulent bol de « ngalakh » que les chrétiens sénégalais offrent traditionnellement à leurs frères musulmans, à l’occasion des fête de Pâques. Comme le rendent, avec un égal enthousiasme, leurs voisins musulmans à travers le gigot de mouton de l’Aid-El-Kébir !

Donc, la meilleure réponse à de telle stupidités serait de redoubler de vigilance en veillant, comme sur la prunelle de nos yeux, à préserver ces vertus du bon voisinage interconfessionnel que nous ont généreusement léguées nos vaillants ancêtres dont la sagesse s’inspirait des sublimes enseignements du Saint Coran qui organisent la coexistence pacifique entre communautés religieuses : « Lakum dinikum wal-liya dini » (Vous avez votre religion, et moi j’ai la mienne) – Coran 109:06) ».

1 COMMENTAIRE
  • Sénégalais choqué

    C'est toujours dans le journal de Mandiambal Diagne que se racontent toutes sortes ndiambaleries.

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