La Ligue 1 n’a jamais été aussi cosmopolite : 69 nationalités étrangères sont représentées cette saison. Sur 489 joueurs recensés, 294 viennent de l’étranger, soit 60 % de l’effectif. Selon L’Equipe, l’Afrique reste le principal vivier avec 141 représentants, devant l’Europe (110), l’Amérique du Sud (28), l’Amérique du Nord et centrale (7) et l’Asie (8).
En tête, le Sénégal s’impose comme la première nation étrangère du championnat, avec 28 joueurs, soit près de 10 % du contingent d’expatriés. La montée de Metz (9 Sénégalais) et la présence renforcée de Lorient (4) ont propulsé les Lions de la Teranga de la 3ᵉ à la 1ʳᵉ place.
La Côte d’Ivoire, leader la saison passée avec 31 joueurs, chute à 19 après les départs d’Evann Guessand, Wilfried Singo, Yahia Fofana ou encore Emmanuel Agbadou. Le Maroc connaît la même tendance, passant de 26 à 16 éléments, en raison notamment des transferts d’Eliesse Ben Seghir (Monaco → Bayer Leverkusen), Neil el Aynaoui (Lens → AS Rome) et Zakaria Aboukhlal (Toulouse → Torino).
Le recul est aussi marqué pour l’Algérie, dont le contingent s’effondre de 18 à 11 joueurs, avec les départs de figures comme Saïd Benrahma, Ismaël Bennacer et Badredine Bouanani.
Bilan : la Ligue 1 demeure un championnat fortement marqué par la présence africaine, mais le rapport de forces évolue, avec un Sénégal désormais au sommet et des nations historiques en perte de vitesse.