Le débat sur la gestion des ressources publiques dans le sport sénégalais refait surface. Dans une tribune rendue publique, Léon Diomaye Gning, Chef de cabinet du ministre de la Jeunesse et des Sports, a tenu à rappeler la nouvelle orientation politique portée par le gouvernement à travers l’agenda « Sénégal 2050 ».
Selon lui, la décision prise le 21 février 2025 d’arrêter les subventions inconditionnelles allouées aux clubs s’inscrit dans une logique de rupture et d’équité. L’objectif est de permettre une redistribution plus juste des ressources publiques afin de soutenir l’ensemble des disciplines sportives et favoriser une participation accrue du Sénégal aux compétitions internationales.
« Le sérieux a commencé, fini la récréation, c’est l’heure du Jub Jubal Jubanti. L’appel à la justice et à la rectitude est en marche. Plus rien ne sera comme avant », a martelé M. Gning, insistant sur la nécessité de mettre fin aux privilèges qui, selon lui, ont longtemps plombé le développement du sport national.
Le Chef de cabinet a également souligné l’urgence d’une meilleure utilisation des fonds publics, appelant à tourner la page d’un système où l’argent du contribuable servait davantage des intérêts particuliers que le développement du sport.
« Le Sénégal accuse un manque criard d’infrastructures sportives de proximité. C’est inacceptable, et nul ne peut se détacher de ce bilan », a-t-il ajouté, plaidant pour une gouvernance sportive plus éthique, inclusive et tournée vers l’intérêt général.
Enfin, il a réaffirmé la détermination de la ministre Khady Diène Gaye à conduire cette réforme structurelle malgré les résistances : « Rien ne pourra désorienter la ministre de la Jeunesse et des Sports dans sa ferme conviction d’écrire en lettres d’or la politique sportive sénégalaise. »