Après avoir constaté une violation flagrante des droits de l’homme au Sénégal sur l’affaire Karim Wade, nous sommes obligés de réagir pour faire respecter la dignité humaine. Cette affaire dure et jusque là, aucune preuve n’a été fournie pour dire que Karim Wade a tort. Nous ne sommes pas d’accord avec cette détention. Le président Macky Sall a décidé de régler des comptes à ses adversaires et la voie qu’il a choisie, c’est celle de la prison. Mais on ne gouverne pas un pays avec un programme de gouvernement : la détention de ses adversaires politiques.
Nous le disons tout net, cette détention de Karim Wade frise le règlement de compte. Le régime de Macky Sall a décidé tout simplement et ce au mépris des droits de l’homme d’enfermer un citoyen qui a gagné honnêtement sa vie. Nous réclamons la libération sans condition de Karim Wade. Nous pensons que le fils de Wade ne mérite pas un tel sort au regard de ce que la famille Wade a fait pour le Sénégal, l’Afrique voire le monde entier. Nous pensons que c’est un manque de reconnaissance. La section Europe de l’Observatoire internationale des droits de l’homme a prévue une grande marche à Paris pour contraindre le pouvoir sénégalais a libérer le fils de l’ancien chef de l’Etat. A ce jour aucune preuve n’existe contre Karim Wade.
Macky Sall voit en Karim Wade un adversaire redoutable, alors pour ne pas l’affronter, il a préféré prendre le raccourci qu’empruntent tous les dictateurs africains à savoir la prison. Karim est donc l’otage du régime actuel sénégalais et ce régime devrait en avoir honte. Nous allons saisir l’Elysée, le pouvoir français, toutes les chancelleries en Europe, les organisations des droits de l’homme, ainsi que le Sénat américain pour expliquer la grande dictature naissante au Sénégal. Nous allons faire entendre notre voix partout pour que soit mis fin à cette injustice que constitue l’emprisonnement de Karim Wade. Carlos Fardon
Président de la section Europe
de l’Observatoire internationale
des droits de l’homme
(OITDH)