Sur Sud FM, Me Pape Djibril Kanté, avocat au Barreau du Québec (Canada), a souligné que la coopération avec le FMI reste incontournable pour le Sénégal.
« On peut critiquer l’influence du FMI, mais aujourd’hui nous en avons besoin. Non pas seulement pour les montants qu’il nous apporte, mais parce que sa notation rassure les autres partenaires et prêteurs », a-t-il expliqué.
Il rappelle que ce rôle de contrôle confié au Fonds monétaire international est déterminant : « Le FMI vient examiner la situation de nos finances et, sur la base de son rapport, d’autres bailleurs acceptent de nous prêter. C’est un gage de crédibilité. »
Toutefois, il précise que cette relation n’implique pas une soumission automatique : « Il ne s’agit pas d’accepter aveuglément toutes les conditions. Le plan présenté par les autorités est crédible. C’est maintenant au Conseil d’administration du FMI de décider de la suite du programme. »
Selon lui, la transparence affichée par les nouvelles autorités est un signal fort : « Elles ont donné des gages de sérieux. Nous ne sommes pas les premiers à passer par là et nous ne serons pas les derniers. Mais la transparence est le meilleur moyen de convaincre nos partenaires que nous allons dans la bonne direction. »
