Le Sénégal 10e sur 54 pays, selon l’Indice Mo Ibrahim

Le Sénégal est 10e sur 54 avec un score global de 60,8 sur 100, dans le classement de l’Indice Mo Ibrahim 2016 de la gouvernance africaine (IIGA), publié lundi.
Son score s’est ainsi amélioré de +3,7 points au cours des dix dernières années, indique un communiqué de la Fondation Mo Ibrahima, rapporte l’agence de presse sénégalaise. Le texte souligne que « le Sénégal est l’un des trois pays qui a amélioré son score dans les quatre catégories de l’IIGA au cours de la dernière décennie ».
Le dernier IIAG relève une dégradation assez largement répandue dans la catégorie Sécurité et État de droit. Cette situation a pour conséquence de freiner l’amélioration de la gouvernance globale en Afrique au cours des dix dernières années.
Parmi les faits saillants, l’édition 2016 de l’Indice Mo Ibrahim indique que « le score moyen du continent en matière de gouvernance globale a progressé d’un point » au cours de la dernière décennie. Il note aussi que « depuis 2006, 37 pays – où vivent 70 % des citoyens africains – ont enregistré une amélioration de leur gouvernance globale ».
La Côte d’Ivoire est le pays qui a enregistré « la plus forte progression au niveau de la Gouvernance globale au cours de la dernière décennie (+13,1 points), suivie par le Togo (+9,7 points), le Zimbabwe (+9,7 points), le Libéria (+8,7 points) et le Rwanda (+8,4 points) ».
Au niveau de la Gouvernance globale, les trois pays en tête du classement en 2015 sont Maurice, Cabo Verde et le Botswana et les trois pays ayant enregistré les plus fortes progressions au cours de la dernière décennie sont la Côte d’Ivoire, le Togo et le Zimbabwe.
La catégorie Sécurité et État de Droit est la seule de l’Indice ayant enregistré une tendance négative au cours de la dernière décennie, avec une baisse de -2,8 points en dix ans.
En 2015, près des deux tiers des citoyens africains vivent dans un pays où l’indicateur Sécurité et État de Droit s’est détérioré au cours des dix dernières années.
L’Indice Mo Ibrahim fait par ailleurs état d’un recul de -8,7 points du score moyen du continent pour l’indicateur corruption et bureaucratie au cours de la dernière décennie, avec 33 pays ayant enregistré une dégradation, dont 24 atteignant en 2015 leur plus mauvais score de la décennie.
Néanmoins, il souligne qu’ »une grande majorité (78 %) des citoyens africains vivent dans un pays où les résultats enregistrés en matière de participation et les droits de l’homme se sont améliorés au cours de la dernière décennie ».
A contrario, « les deux tiers des pays du continent – soit 67 % de la population africaine – ont enregistré une détérioration en matière de liberté d’expression au cours des dix dernières années ».
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