Les autorités étatiques n’ont pas le nombre exact des migrants sénégalais décédés dans les eaux méditerranéennes en tentant d’atteindre les côtes européennes. De l’avis du ministre des Forces armées, Augustin Tine, qui assurait l’intérim de son homologue des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur hier, jeudi 23 avril, lors de la rencontre du gouvernement avec les parlementaires, aucun bilan officiel n’est disponible pour le moment. Les raisons sont dues, selon Augustin Tine cité Sud Quotidien, au fait que l’identification des victimes se fait difficilement car les migrants décédés en haute mer restent souvent coincés dans les débris de leurs embarcations. Pis, au moment d’aller en haute mer, a renchéri Augustin Tine, les migrants se débarrassent de toutes pièces administratives pouvant faciliter leurs identifications.