Le Conseil constitutionnel était au cœur des controverses lors de la réunion du SEN présidée par Macky Sall

Lors de la réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (APR), présidée par le Président Macky Sall le mercredi 13 mars, un appel a été lancé aux responsables et sympathisants du parti. Selon le communiqué publié à l’issue de la rencontre, le chef de l’État a exhorté son parti à se mobiliser autour d’Amadou Bâ en vue de « remporter une victoire éclatante le soir du 24 mars 2024 », date de l’élection présidentielle. Toutefois, au-delà de cet appel à la mobilisation, des sujets de discorde avec le Conseil constitutionnel ont émergé, bien que non mentionnés dans le communiqué officiel.

Selon les informations rapportées par le quotidien Libération, le Président Macky Sall a exprimé des critiques envers le Conseil constitutionnel, notamment en ce qui concerne les décisions relatives à la validation des candidatures présidentielles. Il aurait manifesté son incompréhension vis-à-vis de la validation de la candidature de Rose Wardini, qui possède la nationalité française, tout en questionnant le blocage de celle de Karim Wade, après que ce dernier a renoncé à sa nationalité française.

Le président Sall aurait discuté de ces préoccupations avec son ex-Premier ministre, Amadou Bâ, qui aurait indiqué ne pas avoir d’explication à fournir à ce sujet. Des enregistrements audio liés à cette affaire auraient été évoqués, toujours selon Libération.

En outre, le Président aurait pris contact avec le président du Conseil constitutionnel, Badio Camara, suite à la décision de ce dernier de fixer la date de l’élection présidentielle au 31 mars, en opposition aux conclusions du dialogue national qui suggérait le 15 décembre. Le but de cette démarche était de comprendre les motivations derrière le choix de la date du 31 mars. La réponse de Badio Camara à cette interpellation n’a cependant pas été divulguée, ni mentionnée lors de la réunion du SEN.

3 COMMENTAIRES
  • M

    S’ils se font traine comme çà par ce gars, qu’ils prennent leurs précautions et leurs responsabilités. C’est à la limite, une insulte voilée qui leur ait faite selon moi, juste parce qu’ils n’ont pas suivi les caprices du fou et des véritables semeurs de chaos. Vos plans ont échoués et seules les personnes digne et qui voue un respect leurs boulots ont dit NON aux réels fouteurs de troubles

  • Khaadim

    Ces bougnoules de BENO et Macky ne veulent pas aller aux elections tant qu’ils ne seront pas certain de pourvoir passer et de voler avec les arbitres de leur choix. C’est du jamais vu. BEUG BERRE ET BAGN BERRE …
    Car il savent pertinement que le peuple leur on vomi et que par A ou par B jamais les senegalais ne vont les reconduire dans leur majorité. Donc Beno et Macky sortez nous notre argent volé… distribuez en nous on va en profiter un peu et faire semblant de vous aimer vous applaudir et le jour du vote on votera pour l’opposition SONKO et ses gars a lui qui ne sont pas des voleurs comme vous !

  • Toure alioune

    LES PROBLEMES ELECTORAUX AU SENEGAL SONT A L,ORIGINE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL.

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