La délégation argentine a brusquement quitté la 29e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, connue sous le nom de COP29, sur les directives du président Javier Milei.
Cette décision surprenante est survenue après que le président argentin a eu une conversation téléphonique avec Donald Trump, récemment élu 47e président des États-Unis. Les médias argentins ont rapporté ce retrait jeudi, indiquant que la délégation qui se trouvait à Bakou, en Azerbaïdjan, est rentrée en Argentine sur ordre direct de Milei.
Milei avait auparavant exprimé des propos critiques envers les initiatives visant à combattre le changement climatique, qualifiant de « mensonge » les politiques qui responsabilisent les gens pour ce phénomène. « L’objectif est de créer des fonds pour les paresseux socialistes », avait-il déclaré clairement.
La COP29 est un événement majeur, rassemblant 72 000 participants de 169 pays, pour discuter de questions cruciales liées au changement climatique. L’absence de l’Argentine, un pays significatif sur la scène internationale, est donc particulièrement marquante.