L’administration publique dans la construction de ce Sénégal nouveau (Par Papa Abdoulaye Seck)
Notre pays, sur forte prescription des plus hautes autorités politiques, s’interroge sur les voies et moyens d’optimisation des rendements de notre administration publique. Certes, l’équation est difficile mais elle est inévitable et de sa résolution se dessineront notre avenir économique et notre forteresse pour un partage mutuellement avantageux de notre espace géographique. En effet, sans une administration publique forte, transparente, dotée d’une réactivité stratégique d’exception, efficace et efficiente, point d’émergence socio-économique.
Ceci résulte du fait que les créateurs de richesse et générateurs d’emplois ne peuvent doper leur inventivité que dans un univers propice à l’explosion de leur génie en dormance. Le monde bouge ! Nous pouvons évoquer, sans prétendre à l’exhaustivité : les changements climatiques, les catastrophes naturelles devenues récurrentes, l’insécurité alimentaire, la répartition disruptive des ressources générées dans un espace géographique donné, l’essentiel des richesses captées par des élites sans empathie, une diffusion asymétrique de l’information, une exploitation sans limite des ressources naturelles des pays pauvres, un obscurantisme entretenu par l’ignorance des uns et la passivité des autres, une volonté extrême de puissance de certains grands pays voulant s’ériger en gendarmes mondiaux, un fanatisme incontrôlé, une xénophobie révoltante, les doutes planant sur nos communautés économiques régionales telles que la Cedeao, etc.
Face à de tels éléments d’une gravité sans borne, l’heure devrait être, me semble-t-il, à la synergie de toutes les intelligences, de tous les moyens et tous les efforts pour – d’une part, densifier notre carapace dans ce monde d’interconnexion sans ,vraiment, une réelle empathie – et d’autre part, nous réinventer pour assurer une souveraineté plurielle(alimentaire, énergétique, monétaire..) En abrégé, conjuguons à la première personne du pluriel! Car nous avons des ressources humaines de qualité. Pour preuve, il m’est inconnu et je ne me souviens d’aucun domaine dans lequel des compatriotes ne sont pas cités pour leurs compétences, leur sérieux et leur dévouement. Ils sont dans les organisations internationales, professeurs dans les plus grandes universités du monde, leaders de grandes multinationales, membres de prestigieuses sociétés savantes du Nord et du Sud, leaders dans les grandes sociétés civiles du monde.
Ces experts sont aujourd’hui affolés par la violence des débats à l’échelle nationale et craignent toute participation au débat citoyen de peur d’être insultés, chahutés par des personnes qui n’ont d’autre force que leur courage et leur parfaite ignorance. Il faut honorer la connaissance comme un aimant, dans la construction d’une émergence économique aux dividendes partagés. C’est le prix à payer cash pour un Sénégal décomplexé, entreprenant, riche d’une exploitation optimale de ses diverses potentialités. À mon humble avis, un appel à candidatures pour les prestigieux postes de notre administration s’impose. Toutefois, la refondation doit être globalisante .Et sans doute, l’appel à candidatures est une première pierre précieuse dans la constitution de cercles de qualité totale que j’ai déjà désignés sous le vocable « d’équipes nationales de compétences », forces motrices d’une émergence normée. Mon vécu professionnel national et international m’incite à penser qu’une administration à la recherche d’une performance constamment revigorée doit:
1- recruter dans ses différents compartiments sur concours
2- nommer ses dirigeants par appel à candidature, assorti d’une véritable enquête de moralité ;
3- exiger une lettre de mission annuelle pour tous les cadres, signée par l’intéressé et son supérieur hiérarchique direct ;
4- procéder à une évaluation annuelle sur la base de lettre de mission de l’agent, pour permettre l’avancement de catégorie ;
5- procéder à une évaluation pluriannuelle ou évaluation de carrière sur une fréquence à déterminer. Ainsi, le grade n’est plus octroyé en fonction de la durée à un poste mais plutôt sur la base de l’efficacité et de l’efficience de l’agent ;
6- distinguer le grade de la fonction occupée. Ainsi, toute personne nommée aura comme salaire, celui correspondant à son grade et des indemnités de fonction.
7- limiter le temps d’occupation d’un poste de Directeur ;
8- plafonner l’âge pour faire acte de candidature dans un appel à compétition ;
9- respecter l’âge de départ à la retraite des Directeurs ;
10- éviter d’avoir des services à forte connotation familiale ;
11- exiger une déclaration annuelle de patrimoine de tous les Directeurs ;
12- mutiplier les formations de mise à niveau des animateurs.
À titre illustratif , dans un proche avenir, l’intelligence artificielle va nous imposer de nouvelles pratiques, il urge de ne pas rater le train. En conclusion, il faut une révolution de nos attitudes et comportements pour une administration publique nouvelle, intrant stratégique, pour un Sénégal nouveau Ces propos sont ceux d’un retraité viscéralement attaché à son pays, d’un ancien combattant assoiffé de paix, de tolérance et de progrès durables et continus pour notre patrimoine commun: le Sénégal.
En tous cas, c’est un ministre qui aimait se rendre sur le terrain,discuter avec les producteurs et l’encadrement technique.
Du point de vue, bagage technique et intellectuel, il a le profil de l’emploi.
bagage technique et intellectuel?
La tete bien pleine et quel gâchis pour un homme du sérail.
Il avait tout pour réussir étant de l’ISRA mais il est sorti par un troue de toilette.
Une Bonne Gouvernance repose sur une Bonne Administration publique dans sa
Mission de production de bien st services de qualité pour la satisfaction des besoins des usagers/clientèle. Un agent public doit agir avec Professionnalisme, Intégrité, et Neutralité. Ils doivent être recrutés et promus sur des critères du mérite et de l’égalité des chances. Ils doivent posséder les compétences adéquates pour accomplir correctement leurs tâches. De nos jours, tout devient vite obsolète, aussi cela requiert une Modernisation constante et de Mise à jour pour marcher avec son temps. Merci Mr Seck pour votre éloquent et méthodique effort de réflexion dans un domaine d’actualité. «L’avenir, ce n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire» Henri Bergson
En quoi est il le pire ministre de l’agriculture. Argumentez ou bouclez la. En plus vous en 2 phrases avez montré que vous êtes le pire rédacteur. Spécialiste agricole ???? comprendra qui pourra. Celui qui est née houlalah. Le gâchis c’est de permettre à des incultes comme toi de publier.
Le revoilà, le pire ministre de l’agriculture du Sénégal.
Ancien DG de l’Isra, spécialiste agricole, celui qui était née pour sauver et moderniser l’agriculture au Sénégal est de retour.
Quel gâchis cet homme !