La Turquie soutient l’Union Européenne pour l’évacuation de ses ressortissants depuis l’Iran

La Turquie soutient l’Union Européenne pour l’évacuation de ses ressortissants depuis l’Iran

Selon un article lu sur Anadolu, l’Union Européenne (UE) a reçu un soutien considérable de la Turquie pour évacuer ses citoyens d’Iran, face à l’escalade des tensions entre Tel-Aviv et Téhéran. Un responsable européen a détaillé cette opération jeudi, révélant l’importance de l’aide turque.

Christian Berger, qui dirige le Centre de réponse aux crises du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), a exprimé sa gratitude envers le rôle de la Turquie dans la facilitation des passages terrestres et des vols de correspondance. « Nous avons bénéficié d’un grand soutien de la part des autorités turques pour faciliter le franchissement des frontières, puis permettre les correspondances aériennes depuis l’est de la Turquie jusqu’à l’aéroport international », a-t-il expliqué aux journalistes à Bruxelles.

En l’absence d’une délégation officielle de l’UE à Téhéran, Berger a mentionné des limitations opérationnelles sur le terrain, tenant compte de la coordination assurée par la Pologne, qui préside actuellement le Conseil. « Nous sommes quelque peu handicapés en Iran parce que nous n’avons pas de délégation à Téhéran », a-t-il reconnu.

Il a noté que les récents jours ont vu plusieurs convois d’évacuation traverser des frontières terrestres vers la Turquie, l’Azerbaïdjan, l’Arménie et le Turkménistan. Toutefois, Berger n’a pas fourni de chiffre exact sur le nombre d’évacués.

Concernant la Syrie, Berger a souligné que l’Union Européenne continue de prioriser ce pays en raison de sa position géopolitique et des défis humanitaires persistants. Il a mentionné la levée des sanctions économiques par l’UE et les États-Unis. « En effet, les sanctions ont désormais été levées, non seulement par nous, mais aussi par les États-Unis », a-t-il indiqué, notant l’impact hypothétique pour les entreprises jusque-là freinées par des craintes de sanctions secondaires américaines.

Bien que cette mesure soit significative, Berger a précisé qu’il faudra du temps pour que les opérateurs commerciaux se sentent suffisamment en sécurité pour investir. « C’est un risque commercial que chaque entreprise doit être prête à assumer », a-t-il ajouté, expliquant que la relance de l’économie syrienne est cruciale pour favoriser le retour des déplacés par la guerre civile.

L’UE a donc pris des mesures pour lever les sanctions afin de stimuler l’économie syrienne, et pour permettre aux populations déplacées de retourner dans leur pays.

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