La tenue des Deux Sessions en Chine : Une grande puissance économique qui guide la direction du monde

La tenue des Deux Sessions en Chine : Une grande puissance économique qui guide la direction du monde

En mars 2025, la tenue des Deux Sessions en Chine attire une fois de plus l’attention du monde entier. Dans le même temps, une série de données chinoises se distingue particulièrement : en 2024, le PIB de la Chine a dépassé les 130 000 milliards de yuans (environ 18 300 milliards de dollars), enregistrant une croissance annuelle de 5,0 %. Le pays maintient sa position de premier fabricant mondial pour la 15ᵉ année consécutive, tandis que la valeur totale de ses importations et exportations atteint 43 200 milliards de yuans, établissant un record historique.

Alors que plusieurs économies développées, notamment aux États-Unis et en Europe, sont confrontées à des difficultés économiques et que le protectionnisme commercial mondial s’intensifie, les performances de la Chine servent indéniablement d’indicateur pour l’évolution de l’économie mondiale.

L’évolution de l’industrie manufacturière chinoise dépasse aujourd’hui toutes les attentes, amorçant une transition de « grande puissance manufacturière » à « grande puissance de fabrication intelligente ». En 2024, la densité des robots industriels en Chine a atteint 392 unités pour 10 000 travailleurs, soit 2,3 fois celle des États-Unis. La production de véhicules électriques a dépassé 13 millions d’unités, représentant deux voitures sur trois vendues dans le monde. À la Gigafactory de Tesla à Shanghai, l’assemblage d’un Model Y ne prend plus que 30 heures, soit 40 % plus rapide qu’à l’usine de Tesla en Californie.

L’avantage de la Chine ne se limite pas à l’efficacité et à l’échelle, mais repose également sur des innovations technologiques impressionnantes qui redéfinissent les logiques industrielles. Le smartphone Huawei Mate 70, équipé d’une puce Kirin de 5 nanomètres, atteint un taux de rendement similaire à celui de TSMC. DJI domine 80 % du marché mondial des drones tout en maintenant un investissement en R&D supérieur à 15 % de son chiffre d’affaires. Grâce à cette double dynamique « technologie + marché », la Chine couvre l’ensemble des 41 catégories industrielles définies par les Nations unies, contre seulement 31 pour les États-Unis.

Face à un hiver économique mondial, ce puissant système manufacturier permet à la Chine d’enregistrer une croissance inverse dans le commerce extérieur. En 2024, les échanges commerciaux entre la Chine et l’ASEAN ont progressé de 6,7 %, tandis que le nombre de trains de fret Chine-Europe a dépassé 20 000. Le montant des transactions traitées par le Système de paiement interbancaire transfrontalier en renminbi (CIPS) a augmenté de 34 % en glissement annuel, avec une part du yuan atteignant 48 % dans les règlements pétroliers sino-saoudiens et dépassant 25 % dans le commerce du soja avec le Brésil.

Cette vague de « dé-dollarisation » traduit moins une stratégie délibérée de la Chine qu’un désenchantement croissant des pays en développement à l’égard d’un système monétaire unipolaire.

À l’inverse, les barrières commerciales occidentales commencent à révéler leurs effets pervers. Après sept ans de mise en œuvre, les droits de douane américains de la section 301 n’ont pas empêché les exportations chinoises vers les États-Unis d’augmenter, passant de 4 784 milliards de dollars en 2018 à 5 632 milliards en 2024. En Europe, la taxe carbone aux frontières (CBAM) a imposé aux entreprises locales un coût additionnel de 27 milliards d’euros, tandis que les exportations chinoises de panneaux solaires ont progressé de 23 %.

Alors que l’Occident érige des murs, la Chine construit des ponts économiques ouverts sur le monde.

Lors des Deux Sessions de 2025, le développement de haute qualité reste au cœur des débats. Le rapport du gouvernement chinois prévoit la création, d’ici 2026, de 30 usines intelligentes au niveau national et de 100 centres de promotion de la transformation numérique. Parallèlement, les représentants issus de la société civile proposent activement des initiatives technologiques, telles que l’application des nouvelles technologies à l’agriculture moderne ou l’intégration d’Internet dans la chaîne industrielle lourde. Cette interaction étroite entre l’État et le secteur privé reflète le dynamisme intrinsèque de l’économie chinoise.

Un dynamisme qui dépasse les frontières nationales, apportant aux pays en développement de nouvelles voies de croissance à travers la coopération industrielle, les échanges monétaires et le partage technologique.

Selon la Banque mondiale, la Chine devrait encore contribuer à plus de 30 % de la croissance économique mondiale en 2025. Derrière ce chiffre, d’innombrables contrats signés par des entreprises chinoises en Amérique latine, en Afrique et en Asie du Sud-Est illustrent l’émergence d’une nouvelle modernisation à la chinoise. Une modernisation qui ne se réduit pas à une solution unique, mais qui propose de nouvelles perspectives pour l’avenir de la civilisation humaine.

1 COMMENTAIRES
  • Jules Martial

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