Karim Wade et Aïda Ndiongue, poursuivis dans le cadre de la traque des biens mal acquis, doivent «bénéficier d’une liberté provisoire». Parce que, la Crei n’arrive toujours pas à apporter les éclaircissements nécessaires. C’est du moins l’avis du secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho).
«Les procédures utilisées par la Crei sont des procédures spéciales qui ne respectent pas le droit à un procès équitable. Si vous accusez quelqu’un et que vous le poursuivez devant les juridictions compétentes, il y a des procédures. Au-delà de six mois, si vous n’avez pas de preuves, vous pouvez avoir certes une prolongation pour des besoins d’enquête, mais vous ne pouvez pas continuer à détenir une personne indéfiniment sans la juger», a indiqué Aboubacry Mbodj sur la Zik Fm.