La dissolution de l’alliance G5 Sahel se profile suite aux retraits du Burkina Faso et du Niger

La Mauritanie et le Tchad semblent se préparer à la dissolution de l’alliance antijihadiste G5 Sahel. Cette perspective fait suite à la décision de retrait des trois autres membres de l’alliance, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Selon un communiqué conjoint diffusé par l’Agence mauritanienne d’information et le gouvernement tchadien, ces deux pays ont pris acte des décisions souveraines de leurs partenaires.

Conformément à l’article 20 de la Convention qui régit le G5 Sahel, l’alliance peut être dissoute si au moins trois États membres en font la demande. Les gouvernements du Burkina Faso et du Niger ont officialisé leur retrait dans un communiqué conjoint signé vendredi dernier.

Leurs justifications se basent sur l’inefficacité de l’organisation. Malgré près de neuf ans d’existence, le G5 Sahel n’a pas réussi à atteindre ses objectifs. Les ambitions des États membres de faire du G5 Sahel une zone de sécurité et de développement ont été entravées par des « lourdeurs institutionnelles », ont déclaré les porte-paroles des gouvernements du Burkina Faso et du Niger, Jean-Emmanuel Ouédraogo et Abdourahamane Amadou, cités par le site Walf-groupe.com.

Face à ces entraves, ils estiment que la participation au G5 Sahel dans sa forme actuelle est incompatible avec leur quête d’indépendance et de dignité.

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire