Keur Massar : Ibrahima Touré avait transformé sa nièce de 10 ans en objet sexuel

Cueilli par les gendarmes de Keur Massar, Ibrahima Touré, 30 ans, a été déféré, ce 5 juillet, devant le parquet de Pikine-Guédiawaye pour pédophilie et viols multiples. Marié et sans enfant, il n’a trouvé rien de mieux à faire que transformer sa propre nièce, N.D.T (10 ans), qui était sous son autorité dans la concession familiale, en objet sexuel.

Le 2 juillet dernier, les gendarmes de Keur Massar ont interpellé Ibrahima Touré, âgé de 30 ans, au quartier Aladji Pathé, avant de le placer en position de garde à vue. Le même jour, peu avant 8 heures, A.Samb conduisait sa fille, N.D.T, âgée de 10 ans et élève en classe de CE1, à l’école. Mais en cours de route, A. Samb a été interpellée par une voisine qui lui demandait de lui prêter un tamis. Sur ces entrefaites, A.Samb a demandé à sa fille de retourner à la maison récupérer l’objet demandé, tout en échangeant avec sa voisine.

Mais, une fois dans la maison, N.D.T a croisé son oncle, Ibrahima Touré, qui la conduit directement dans la chambre de sa mère avant d’abuser d’elle après lui avait promis…100 Fcfa. C’est au moment du passage à l’acte qu’A.Samb, revenue à la maison entre temps, a surpris son beau-frère, tout nu, alors que sa fille n’avait plus sa culotte. Ibrahima Touré a prétendu qu’il avait égaré sa …serviette mais sa victime présumée a raconté son calvaire aux gendarmes.

«Frère germain de mon père, qui est à l’étranger, Ibrahima Touré que je considère comme mon papa, a abusé de moi à plusieurs reprises. Je ne peux même plus dire le nombre de fois. Cette fois-ci encore, je lui ai dit que je suis pressée et que je devais aller à l’école. Il m’a promis 100 Fcfa avant d’enlever ma culotte. C’est lorsque ma mère l’a surpris, qu’il a tenté de sortir de la chambre. Chaque fois qu’il abusait de moi, il menaçait de me tabasser si je racontais ça à quelqu’un. Il disait que je suis sous son autorité dans la maison familiale car mon père est en Guinée équatoriale. Il l’a fait à plusieurs reprises, je ne peux même plus compter…».

Une déposition que confirme le certificat établi par le médecin gynécologue obstétricien du district de Keur Massar qui a évoqué, en consultant sur réquisition la victime, une « défloration hyménale ancienne emportant presque la moitié de la surface de l’hymen ».

Avec Libération quotidien