« Jub, Jubal, Jubanti » : Une promesse audacieuse ou un simple mirage ?

« Jub, Jubal, Jubanti » : Une promesse audacieuse ou un simple mirage ?

Le concept de « jub, jubal, jubanti », récemment mis en avant, ressemble à une promesse de transformation radicale, une ambition de bouleversement pour améliorer les choses. Toutefois, la question se pose : s’agit-il vraiment d’une promesse d’audace ou simplement d’un écran de fumée destiné à captiver l’attention ? Derrière ces mots bien choisis, des actes concrets, une rigueur inébranlable et une transparence exemplaire sont nécessaires. Sinon, les ambitions risquent de se résumer à des illusions.

L’activiste des réseaux sociaux, Mollah Morgun, a révélé le versement d’indemnités à certaines victimes, suscitant l’intérêt public. Cependant, les détails font défaut : qui a reçu ces indemnisations, pour quelles raisons et quels montants ? Ces questions demeurent un mystère, alors qu’elles devraient être clarifiées pour assurer une transparence essentielle quand il s’agit de fonds publics. Chaque citoyen est en droit de savoir comment ses contributions financières sont gérées, non pas par simple curiosité, mais parce que la confiance repose sur la transparence. Sans réponses claires, comment éviter les doutes ? Comment discerner une véritable réparation d’une répartition arbitraire ?

Centrons-nous maintenant sur la loi des finances, un texte qui devrait être la boussole de la gestion publique. Chaque indemnité, chaque dépense imprévue, devrait être inscrite explicitement. Pourquoi ? Parce que seule une budgétisation claire garantit une indemnisation légale et justifiable. Cela évite toute ambiguïté : si chaque élément figure dans les comptes, tout est transparent et exempt de doutes ou de rumeurs. Mais quand les procédures sont détournées, l’impression est celle de décisions prises dans l’ombre, dictées par des intérêts cachés. Une approche qui s’éloigne de l’esprit du « jub ».

Le slogan « jub, jubal, jubanti » promet une rupture avec les pratiques passées. Cependant, pour que cela se concrétise, il faut des actions concrètes : une gouvernance responsable où chaque décision et dépense est justifiée. Il ne s’agit pas seulement de paroles, mais d’actes cohérents et crédibles. Sans cette démarche, « jub, jubal, jubanti » pourrait se réduire à un simple slogan, oublié rapidement par les citoyens. Ces derniers, néanmoins, restent vigilants et n’hésiteront pas à dénoncer toute tentative de manipulation, comme l’indique notre confrère du Quotidien.

Comme mentionné par Ibrahima Thiam, président du mouvement Un Autre Avenir, dans un texte initialement publié sur le site de nos confrères de Le Quotidien, les citoyens continueront de surveiller attentivement les promesses de leurs dirigeants et demanderont des comptes si nécessaire.

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