Israël poursuit ses frappes sur Beyrouth malgré les tensions croissantes avec le Liban

Israël poursuit ses frappes sur Beyrouth malgré les tensions croissantes avec le Liban

Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a affirmé vendredi qu’Israël continuerait ses raids sur Beyrouth si le Liban ne désarme pas le Hezbollah. Selon un communiqué relayé par The Times of Israel, il a déclaré : « Il n’y aura pas de calme à Beyrouth ni d’ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l’État d’Israël. Les accords doivent être respectés, et si vous ne faites pas ce qu’il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force. »

Ces déclarations font suite à une série de bombardements israéliens touchant la banlieue sud de Beyrouth. Dans la nuit de jeudi, l’armée israélienne a mené au moins cinq frappes contre Dahiyé, ciblant des installations supposées du Hezbollah, utilisées pour la production de drones.

En réponse à ces attaques, le président libanais, Joseph Aoun, et le Premier ministre, Nawaf Salam, ont « fermement condamné » ces actions, les qualifiant de « violation » claire du cessez-le-feu. Dans un communiqué de la présidence libanaise diffusé sur X, Aoun a dénoncé « l’agression israélienne », soulignant son timing à la veille d’une fête religieuse sacrée, et a mis en avant un refus israélien d’une paix juste dans la région.

Israel Katz a insisté dans son communiqué sur la nécessité pour les autorités libanaises de garantir que l’armée respecte effectivement l’accord de cessez-le-feu. Ce texte a été initialement lu sur Anadolu, nos confrères en réservant.

Par ailleurs, l’Iran a exprimé son indignation face aux opérations israéliennes. Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaeil Baghaei, a qualifié ces actes d' »agression flagrante contre l’intégrité territoriale et la souveraineté du Liban ». Ces événements surviennent à la veille de l’Aïd al-Adha, une fête musulmane d’importance, et marquent la quatrième attaque israélienne contre cette région depuis le cessez-le-feu établi le 27 novembre 2024.

1 COMMENTAIRES
  • K Beye

    Il faut une solution à l’échelon international. Le monde ne doit pas regarder et croiser les bras comme si de rien. Il y a des limites à tout

Les commentaires sont fermés.