Israël : Menaces contre l’Iran et tensions persistantes au Liban
Le nouveau ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a exprimé, lundi, la possibilité d’une attaque contre les installations nucléaires iraniennes. Lors de sa première réunion avec l’état-major général, dirigée par le chef d’état-major Herzi Halevi, Katz a souligné qu’un cessez-le-feu au Liban était peu probable, selon la télévision israélienne Channel 12. Katz a récemment pris ses fonctions, succédant à Yoav Gallant.
Dans ses déclarations, Katz a été direct : « L’Iran est plus vulnérable que jamais aux attaques contre ses installations nucléaires », a-t-il affirmé. Il a défini l’objectif principal comme étant « contrecarer et éliminer la menace de l’anéantissement d’Israël ». Ce discours intervient alors que les autorités iraniennes ont promis de riposter à l’attaque israélienne du 26 octobre contre Téhéran, qui a coûté la vie à quatre soldats iraniens, d’après le communiqué officiel.
Sur la question libanaise, Katz a été clair : « Il n’y aura ni cessez-le-feu ni trêve. Nous continuerons à frapper le Hezbollah avec toute la force nécessaire jusqu’à ce que nous ayons atteint les objectifs de la guerre ». Il a ajouté que l’objectif est de sécuriser la région nord d’Israël et de repousser le Hezbollah au-delà du fleuve Litani.
Cependant, ces propos semblent en contradiction avec ceux du ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar. Lors d’une conférence de presse, il a mentionné que des progrès avaient été réalisés dans les négociations de cessez-le-feu au Liban. Néanmoins, Israël poursuit sa campagne de frappes aériennes contre des cibles présumées du Hezbollah, commencée depuis fin septembre, marquant une intensification du conflit transfrontalier persistant depuis l’offensive israélienne contre la Bande de Gaza il y a plus d’un an.
Le 1er octobre, Israël a intensifié ce conflit en lançant une attaque terrestre dans le sud du Liban, marquant une nouvelle étape dans les hostilités. Cette escalade souligne les tensions persistantes dans la région et les divergences d’approche au sein du gouvernement israélien.