En Irak, le processus électoral pour les législatives a débuté ce dimanche par un vote anticipé. Plus d’un million de membres des forces de sécurité ainsi que des milliers de personnes déplacées internes ont été appelés aux urnes avant le scrutin général.
Selon les informations rapportées par l’agence Anadolu, les bureaux de vote ont ouvert à 7h00, heure locale (04h00 GMT), la clôture étant prévue à 18h00 (15h00 GMT). D’après l’agence de presse irakienne INA, plus de 1,3 million de militaires sont concernés par ce dispositif spécial, répartis dans 809 centres à travers le pays. Cette mesure vise à permettre aux forces de sécurité, qui seront mobilisées pour la protection du vote général, d’exercer leur droit constitutionnel. Parallèlement, 26 538 déplacés internes participent également à ce vote dans 97 bureaux dédiés.
Le ministre de l’Intérieur, Abdul Amir al-Chammari, a indiqué que le processus se déroule « de manière fluide et organisée » dans des centres de vote entièrement sécurisés.
Ce vote spécial précède les élections générales où environ 21 millions d’Irakiens sont inscrits sur les listes électorales. Au total, 7 768 candidats, parmi lesquels 2 248 femmes, se disputent les 329 sièges du Conseil des représentants. Ce dernier est chargé d’élire le président de la République et d’accorder sa confiance au gouvernement. Dans le cadre de ce scrutin, le Premier ministre Mohammed Shia Al-Soudani avait appelé les Irakiens à voter « librement et sans contrainte ».
Le système politique irakien repose sur une répartition traditionnelle des trois principales fonctions de l’État : la présidence de la République est attribuée aux Kurdes, le poste de Premier ministre aux chiites et la présidence du Parlement aux sunnites.
