L’Irak est entré dans une période de silence électoral ce samedi matin, en prévision des élections parlementaires qui se tiendront dimanche. Dans une allocution, le Premier ministre Mohammed Shia Al-Soudani a lancé un appel à une participation massive des citoyens au scrutin.
Selon les informations rapportées par l’agence Anadolu, le silence électoral a débuté à 7 heures locales (04h00 GMT). Toute activité de campagne est désormais interdite pour les partis et les candidats jusqu’à la clôture des bureaux de vote. Vendredi soir, le chef du gouvernement a exhorté les Irakiens à voter « librement et sans contrainte », décrivant cet acte comme une « confiance, une responsabilité et la voix de l’avenir ». Il a également affirmé que ce vote enverrait « un message clair sur le nouvel Irak, dont le peuple est déterminé à assurer le transfert pacifique du pouvoir par les urnes ».
Du côté de l’organisation, la Haute Commission électorale indépendante se dit fin prête. Sa porte-parole, Jumana al-Ghalai, a confirmé à Anadolu que toutes les dispositions étaient prises pour le scrutin. Un vote spécial a déjà eu lieu pour les membres des forces de sécurité, de l’armée, le personnel médical et les détenus.
Pour ces élections, environ 21 millions d’Irakiens sont appelés à choisir leurs représentants parmi 7 768 candidats, dont 2 248 femmes. Ils se disputent les 329 sièges du Conseil des représentants. C’est cette assemblée qui est chargée d’élire le président de la République et d’accorder sa confiance au gouvernement. Le système politique irakien repose traditionnellement sur une répartition des postes clés, avec la présidence de la République revenant aux Kurdes, le poste de Premier ministre aux chiites et la présidence du Parlement aux sunnites.
