Introduction en fanfare d’un nouvel outil contre le discours de haine au Sénégal

Introduction en fanfare d’un nouvel outil contre le discours de haine au Sénégal

Le Sénégal a vu le lancement officiel d’un manuel visant à prévenir les discours de haine, ce mardi 29 octobre 2024. Cet outil a été développé par le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme en collaboration avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Sénégal et la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal.

Destiné à sensibiliser les professionnels des médias, ce manuel est particulièrement pertinent en cette période de campagne électorale. À cet effet, 50 journalistes ont été invités à participer à l’événement de lancement.

Selon l’ONU Droits de l’Homme, les médias jouent un rôle crucial dans la propagation ou la prévention des discours de haine. Ils citent que 67% des incidents liés à ces discours sont exacerbés par une couverture médiatique inappropriée. À cet égard, Seydina Aba Gueye de la CJRS a souligné l’importance pour les journalistes de respecter l’éthique professionnelle pour conserver le respect du public.

Mme Amsatou Sow Sidibé, présidente de la CNDHS, a rappelé aux journalistes leur responsabilité en matière de choix des mots et d’informations relayées. Elle a souligné l’importance de la bonne gouvernance, de la cohésion sociale et des droits économiques et socio-culturels.

Ayeda Robert Kotchani, représentant du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme pour l’Afrique de l’Ouest, a exprimé son soutien envers les journalistes, les encourageant à respecter l’éthique dans leur travail.

Ce manuel, considéré comme un outil précieux, vise à inspirer les journalistes dans leur mission de prévenir les discours de haine et d’éviter leur diffusion dans la société.

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1 COMMENTAIRES
  • 2025

    « Entre vous et nous, l’inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu’à ce que vous croyiez en Allah, seul. »
    Coran, sourate 60, verset 4.

    « Bagne Toubab doyna diamou yalla » : « Haïr le Blanc suffit comme dévotion ».
    Enseignement en langue wolof du fondateur du Mouridisme ( une branche de l’Islam soufi ) : le Musulman sénégalais Ahmad ibn Muhammad ibn Habīb Allāh, plus souvent nommé Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, dont le nom wolof est Mor Bamba, que ses disciplines appellent parfois Khadimou al-Rassoul ( Serviteur privilégié du prophète des Musulmans en arabe ), alias Serigne ( Monseigneur en wolof ) Touba ( Félicité ou Béatitude en arabe ), dit Cheikh de Touba.

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