Inondations : « Le Plan Orsec ne prend pas en compte les dommages subis par les populations… »

La création d’un fonds de soutien aux victimes des calamités naturelles est devenue une nécessité, dans ce contexte ou le changement dicte sa loi à la nature et aux hommes. Le Plan Orsec qui est actuellement mis en œuvre par les autorités, ne prend pas en compte les dommages subis par les populations.
Les maisons détruites, les biens matériels perdus ou détruits, les pertes en vies et les autres dégâts collatéraux constatés ça et là, ne sont pas pris par fonds destiné à compenser un tant soit peu, le préjudice subi par les nombreuses victimes des inondations. Évacuer les eaux, déboucher les canalisations ,nettoyer les caniveaux ,rendre praticables les routes coupées par la pluie et les ponts affaissés, sont des actes de haute portée sociale déjà posés par les autorités par le biais de ce plan.
Mais force est de reconnaître qu’aucune compensation notoire n’a été allouée aux victimes par l’Etat. Gouverner c’est prévoir. En conséquence, la création de ce fonds est véritablement un impératif de gouvernance ,dans ce contexte actuel.
Monsieur le Président Macky Sall ! Le Mouvement J’aime le Sénégal vous recommande solennellement au nom de l’amour pour la patrie de dissoudre le Hcct et le Conseil Économique Social et Environnemental et de verser leurs budgets réunis de plus de 16 milliards pour la mise en place de ce Fonds de calamités.
On ne joue avec le destin des hommes Ces propos de Cheikh Ahmed Tidjani Chérif est un Avertissement de taille pour les décideurs politiques.
A l’heure où les sénégalais sont confrontés à la hausse inexplicable des prix des denrées alimentaires, à l’heure où notre système sanitaire sombre, à l’heure où les populations pataugent dans les eaux des inondations avec un système d’assainissement presque inexistant ; il est bien de voir le Président Macky Sall faire la Oumra et prier pour son peuple qui affronte une brochette de crises mais il serait aussi salutaire de prendre des mesures urgentes, restauratrices de l’espoir.
En ce Dimanche saint, il sera difficile pour mon concitoyen chrétien d’aller à l’église sans surmonter les eaux pluviales et au même moment se passe de l’autre côté un simulacre d’élections de Haut Conseil des Collectivités territoriales qui en plus de son inefficacité dispose d’un budget qui devrait normalement dans un pays normal constituait un Fonds d’urgence pour les calamités naturelles.
Ces propos de Ibrahim Reahi sont d’une grande pertinence. A la question qu’est qui faussé les politiques de développement, il répond : « Rendre nécessaire ce qui n’est qu’accessoire et accessoire ce qui nécessaire. »
* Par Moulaye Camara
Essayons tout d’abord d’évacuer les eaux tut en faisant recours à des huissiers pour le constat des dégâts subis avant de nous en ouvrir au ministère du développement communautaire.
C’est plus transparent et plus crédible.
Les commentaires sont fermés.