Les quartiers à haut risque de Kaolack, dont Fass Cheikh Tidiane, Médina Mbamba, Ndangane, Passoire, Thioffac et Touba Kaolack extension, sont confrontés à des inondations récurrentes depuis juillet. Les habitants luttent contre les eaux stagnantes qui envahissent leurs concessions, aggravées par chaque nouvelle averse. L’absence de solutions efficaces et le manque de matériel adapté pour les opérations de pompage exacerbent la situation.
Les eaux stagnantes, transformées en mares verdâtres, favorisent la prolifération de moustiques et autres vecteurs de maladies, menaçant la santé des populations. Les habitants dénoncent l’inaction des autorités et l’absence d’assistance face à ce calvaire. La mairie reconnaît son impuissance à gérer seule la situation, tandis que l’État n’a pas encore apporté de réponse concrète.
Ce problème d’inondations à Kaolack est récurrent et dure depuis des décennies. Malgré les efforts des municipalités, de l’État et des partenaires au développement, aucune solution durable n’a été trouvée. Des programmes d’assainissement, comme le projet de 2011-2013 soutenu par la coopération japonaise, se sont avérés insuffisants. Les habitants continuent de vivre au rythme des inondations, adaptant leur quotidien en construisant des passerelles de fortune pour se déplacer et en surélevant leurs ustensiles de cuisine. « Les inondations de Kaolack, une question sans réponse depuis des décennies », déplore Abdoulaye Fall du journal Sud Quotidien.
