La présence grandissante d’influenceurs dans l’environnement de l’équipe nationale commence à susciter des remous. Le dernier épisode en date concerne l’influenceur introduit au sein du regroupement de Londres par l’ancien international sénégalais Khalilou Fadiga. Une situation qui interroge sur la rigueur entourant la gestion des Lions. Le nouveau SG de la FSF, Abdoulaye Saydou Sow rassure…
Pour beaucoup d’observateurs, la réponse semble évidente, la fermeté d’antan s’effrite. Le Secrétaire général de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Abdoulaye Saydou Sow, s’est voulu rassurant et apporte ses explications.
« Les influenceurs, c’est une nouvelle donne, mais le plus important est que chacun respecte son périmètre. Je n’ai vu aucun impact de leur présence ni à Londres ni en Turquie. L’essentiel est de mettre en place un système organisationnel accepté par tous », explique-t-il lundi sur la RTS.
Pour lui, les couacs ne datent pas d’hier.
« Ce n’est pas la première fois. Dans le passé aussi, en Irlande, il y avait des difficultés; certains joueurs avaient voyagé en économie, mais nous avons surmonté cela. On ne peut pas exclure de nouveaux problèmes, mais nous saurons y faire face, qu’ils viennent des journalistes ou des influenceurs », ajoute le SG de la FSF.
M. Sow insiste sur la nécessité d’adapter la gestion de l’équipe aux réalités modernes.
« Les choses ont évolué dans plusieurs domaines. Il faut une organisation, à l’instar des pays développés, pour que chacun connaisse ses droits et que l’intérêt du Sénégal soit préservé, avant tout, face aux intérêts crypto-personnels », martèle-t-il.
La Fédération, assure-t-il, multiplie les concertations.
« Au sein de la Fédé, il y a des échanges avec le staff et les joueurs pour améliorer les conditions. De retour, et avant la CAN, il est prévu d’échanger aussi avec l’ANPS et les influenceurs. Si on veut gagner la CAN, il y aura inéluctablement des sacrifices », ajoute Abdoulaye Saydou Sow.
