Impairs de Gouvernance : Le contribuable, éternelle victime

Des séismes secouent le sol sénégalais et ses populations. L’affaire des faux billets trouvés par devers l’ex député, Seydina Fall, l’augmentation du prix réglementé de l’électricité ou encore la circulation de flux financiers illicites douchent froidement les misérables contribuables et plombent l’économie nationale.

Des finances illicites issues notamment de la drogue, des détournements de deniers publics, du trafic de faux billets font florès au pays de Macky Sall.

Bougha éclabousse la République

Le présumé trafic de faux billets dans laquelle Seydina Fall Bougazelli est impliqué n’est qu’une partie visible de ce fléau des temps modernes. Cet ex honorable député censé parler au nom des citoyens, a trébuché et est tombé dans le trou. Son statut de député et membre du parti l’Apr au pouvoir, et dont le chef a beaucoup théorisé sur la patrie et la vertu, émeut.

Aussi les projecteurs se braquent-ils sur la justice qui doit faire toute la lumière sur cette affaire. Parce que cet argent sale dérègle l’économie nationale et envoie aux orties les contribuables sénégalais. En attendant, l’ex député a été placé, ce vendredi, sous mandat de dépôt.

Ce carnage financier qui continue d’asphyxier le contribuable

Sans transition, ce dysfonctionnement économique pose la question de savoir comment les deniers du Sénégal sont gérés. Birahime Seck, sceptique,  parle de  carnage financier qui continue d’asphyxier les contribuables sénégalais. En effet, selon le coordonnateur du Forum civil, des flux financiers importants échappent tous les jours, de manière illicite, à l’Etat et ses services. Et une bonne partie profiterait à des privés et autres fonctionnaires.

Aussi pointe-il du doigt le Programme de défense des intérêts et sécuritaires (Pdies). Lequel échapperait aux contrôles administratifs.  Sinon, comment comprendre que cinq milliards aient été  reversés à un fonctionnaire de l’Etat en guise de paiement lugubre, s’interroge M. Seck.

Augmentation du prix de l’électricité, l’estocade

Les Sénégalais sont tombés des nues. Avec la décision du Gouvernement d’augmenter le prix réglementé de l’électricité, à partir du 1er décembre. Avec la complicité de la Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse) et de l’Ascosen acquises à la cause de l’Etat.

Une mauvaise nouvelle pour les ménages. Mais la rapidité avec laquelle on a augmenté le coût de l’électricité tranche net avec cette procédure lente quand il s’agit d’opérer des baisses dans le secteur.

Quid de ces explications tirées par les cheveux du genre, « la Senelec a fait des prévisions de dépenses et de pertes sur la base desquelles, elle a augmenté les prix ?

La Senelec, c’est l’Etat. Et, dette ou pas, le contribuable ne doit payer les pots cassés. Demander à l’Etat de payer ses dettes, si la Senelec est liée au gouvernement du Sénégal avec un contrat de performance, de concession du service public de l’électricité, semble être la voie de sortie de crise.  Au lieu de payer 20% du déficit de 26%.

Au total, les Sénégalais veulent plus de justice pour une gouvernance transparente des ressources publiques

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