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Hongrie : Viktor Orban interpelle l'UE sur la migration et la compétitivité

À Athènes, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a pris la parole devant le Parlement européen mercredi, abordant des préoccupations majeures pour l’Union européenne. Il a mentionné que la migration, la compétitivité économique et les défis démographiques demeurent des questions pressantes.

Orban a souligné les lenteurs de la croissance économique de l’Europe par rapport à la Chine et aux États-Unis au cours des vingt dernières années. « La productivité de l’UE ne progresse pas aussi rapidement que celle de ses concurrents, ce qui réduit sa part dans le commerce mondial », a-t-il déploré.

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Il a également évoqué la hausse des coûts de l’énergie, imputée à la réduction des importations russes et à la transformation écologique en cours. Orban a mis en lumière le retard de l’UE par rapport aux États-Unis dans l’investissement en recherche et développement.

Insistant sur la nécessité de diminuer la charge administrative, Orban a appelé à une action rapide des institutions de l’UE. Il a plaidé pour moins de régulations, une sécurité énergétique accrue et un marché unique renforcé.

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En matière de migration, Orban a critiqué le cadre actuel de l’UE, insistant sur la refonte des mécanismes pour mieux contrôler les frontières extérieures. « Il est temps de rétablir le fonctionnement de l’espace Schengen », a-t-il affirmé.

Le Premier ministre hongrois a aussi prôné une « politique d’élargissement équilibrée vue sur le mérite », en soutenant l’accélération des adhésions des Balkans occidentaux, notamment la Serbie.

En réponse, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a critiqué la position d’Orban, notamment sur la guerre en Ukraine. « Nous devons continuer à soutenir l’Ukraine politiquement, financièrement et militairement », a-t-elle rappelé.

Sur la question de la compétitivité, elle a reconnu l’urgence de baisser les barrières économiques au sein de l’Europe. « Nous allons présenter une initiative pour renforcer le marché unique, » a-t-elle annoncé.

Concernant l’énergie, von der Leyen a justifié la réduction des importations russes, soulignant qu’il était nécessaire de chercher des alternatives en réponse à la guerre lancée par la Russie.

Elle a partagé un accord avec Orban sur les défis migratoires, appelant à une coopération renforcée pour protéger les frontières et contrer le crime organisé.

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