S’il a beau être libre de tout contrat, Henri Saivet est bien occupé. L’ancien couteau suisse des Girondins de Bordeaux s’entretient physiquement depuis plusieurs semaines maintenant, pour ne pas dire mois, afin d’être prêt lorsqu’un club fera appel à lui. International sénégalais de 27 sélections, l’ancien bordelais de 30 ans n’est pas fini, loin de là. Actuellement dans la région bordelaise, il travaille en ce moment avec ballon, tout en ayant une activité physique intense et quotidienne. Dans ce contexte où la Covid a fait des dégâts dans beaucoup de clubs/championnats, nul doute qu’il trouvera prochainement chaussure à son pied tant son expérience et sa fraicheur sont des atouts précieux dans un groupe, un collectif.
Formé au club, et surtout amoureux des Girondins, celui qui a passé 14 ans de sa vie en Gironde a suivi de près les tumultes de l’ère américaine, et voit désormais avec optimiste la suite de l’histoire du FCGB. Dans cet entretien accordé Girondins4Ever exploité par Senego, il revient également sur son son départ de Newcastle mais aussi les clubs qui s’intéressent à lui. Quelques morceaux de l’interview!
Peux-tu nous donner de tes nouvelles ? Tu as terminé ton contrat avec Newcastle, et tu es désormais libre ?
J’ai terminé mon contrat avec Newcastle au 30 juin, et là je suis libre. Sinon, je vais bien, je m’entretiens, je m’entraine. On se prépare pour un nouveau challenge. Je suis dans l’attente. Je me sens très bien. Je continue de travailler.
A 30 ans, et après une carrière bien pleine, n’est-ce pas trop compliqué de se retrouver libre ? Il y a encore quelques années, c’était une position idéale, mais avec la Covid…
C’est un peu compliqué avec la Covid, ça a changé pas mal de choses. Les équipes maintenant cherchent à faire des coups. Aujourd’hui, on a beaucoup moins de garanties financières. Avec la Covid, il y a eu beaucoup de pertes pour les clubs, qui font un peu plus attention. Ils prennent bien le temps de regarder les profils des uns et des autres. Ce n’est pas facile de se retrouver libre à ce moment-là. Mais je continue de travailler, je ne vais surtout pas m’arrêter, en espérant qu’un challenge s’offre à moi.
Tu as notamment une belle côte en Turquie…
Il y a eu quelques contacts en Turquie, c’est vrai. Pour l’instant, il n’y a rien qui s’est concrétisé en termes d’offres. J’ai eu une première offre d’un club turc, ça a pris un peu de temps. Il y avait beaucoup de détails à régler, des trucs sur lesquels on n’était pas d’accord. Ca prend du temps, mais ce n’était même pas financier en plus, c’est ça le pire. On va voir ce que ça va donner. Il y a des touches, mais pour l’instant rien de concret. Je suis à l’écoute d’un projet intéressant. On est dans une période où ça prend du temps.