Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a émis un avertissement ce mercredi depuis le siège de l’OTAN à Bruxelles. Lors de la réunion du Groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, il a déclaré que si le conflit ukrainien persistait sans perspective de paix, les États-Unis et leurs alliés prendraient des mesures pour sanctionner la Russie.
Selon l’agence Anadolu, le chef du Pentagone a appelé à une relance immédiate des efforts diplomatiques pour trouver une issue au conflit. « Si cette guerre ne prend pas fin, s’il n’existe pas de voie vers la paix à court terme, alors les États-Unis, avec leurs alliés, prendront les mesures nécessaires pour imposer des coûts à la Russie pour son agression continue », a-t-il affirmé. Il a ajouté que le département américain de la Guerre était prêt à assumer ses responsabilités.
Pete Hegseth a également assuré que le conflit prendrait fin sous la direction du président Donald Trump. « Le président Trump sait comment instaurer la paix, comment créer des opportunités dans des situations et scénarios où la paix semble lointaine… Ce n’est pas une guerre qui a commencé sous son mandat, mais elle se terminera sous son mandat », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le secrétaire à la Défense a exhorté les alliés européens à continuer d’assumer la charge principale de la défense conventionnelle du continent, tout en saluant leurs récents efforts. Cette déclaration intervient alors que plusieurs pays membres de l’OTAN renforcent leur posture défensive. Selon nos informations, l’Allemagne a par exemple annoncé le déploiement d’avions de combat Eurofighter en Pologne pour protéger le flanc oriental de l’Alliance.
Il a aussi évoqué l’initiative PURL (Prioritized Ukraine Requirements List), soulignant l’importance de transformer les engagements en capacités militaires concrètes. Ce programme, lancé après une suspension temporaire de l’aide américaine par le président Trump, prévoit que les États-Unis fournissent l’armement à l’Ukraine tandis que les pays européens en financent les coûts. En août, plusieurs pays dont la Belgique, le Canada, l’Allemagne et les Pays-Bas avaient déjà alloué 2,2 milliards de dollars à cette initiative.