Grand Parti: Démocratisation de l’économie via l’engagement citoyen, Par Mamadou BADIANE

,Articulation entre démocratie participative, cohésion sociale, implication citoyenne et création d’emploi sont aujourd’hui un pari important pour le Grand Parti (GP) d’El Hadji Malick GAKOU. Dans l’émission Opinion du 14 juin 2015 sur WALFTV, le Président et fondateur du GP laissait entendre que la politique était un instrument de mise en mouvement des expressions de la volonté populaire au service d’un peuple. Ensuite il ajoutait : ‘’ le Grand Parti se veut le parti de l’économie solidaire, du travail et du développement ‘’. – Focus sur une économie de l’intelligence collective – 

L’économie sociale et solidaire (ESS), car c’est d’elle qu’il s’agit, économie populaire pour certains et humaine pour d’autres, constitue une alternative à l’économie capitaliste et prend ses marques de plus en plus dans les politiques publiques des pays développés et en voie de développement. Pourvoyeuse d’emplois, elle représente 10% du produit intérieur brut Français. Selon le Ministre Français délégué de l’économie sociale et solidaire et à la consommation, Monsieur Benoît HAMON, elle concerne deux millions quatre cent (2 400 000) salariés en France soit un (1) salarié sur dix (10).

De quoi s’agit-il ?

On peut la situer à l’embranchement de l’économie et du social. En d’autres termes, un ensemble d’activités entrepreneuriales portées par des entreprises sociales non lucratives pour un objectif social fort et une volonté de ses membres d’en faire un projet économiquement viable.

L’économie sociale et solidaire (ESS) s’articule autour de trois éléments essentiels que sont la rentabilité économique, la gestion démocratique et une mission qui répond aux besoins d’une communauté. Elle est circonscrite d’abord par le souci de servir ses membres et la communauté. La rentabilité se mesure donc, non pas par le profit, mais par l’amélioration de la qualité de vie et de l’environnement des membres de l’entreprise.

Ensuite une autonomie de gestion face à l’Etat et au regard de la démocratie. Toutes les parties prenantes sont, par conséquent, démocratiquement, associées à la gestion.

Enfin, en l’absence d’actionnariat, les revenus générés constituent une propriété collective rétribuée aux membres et à la communauté avec la prééminence des principes de participation, de prise en charge et de responsabilité individuelle et collective.

Le Président Malik GAKOU clame avec conviction un pan des ambitions du Grand Parti pour le Sénégal. Notre projet social fera de l’ESS une composante importante de l’économie nationale. Cette option se justifie par la nécessité de stimuler à tous les niveaux l’engagement citoyen en lien avec l’une des valeurs fondamentales du centre gauche : remettre l’homme au cœur de l’économie.

Mamadou Badiane

(Gainde)

Wasquehal, Lille

ndellabad@gmail.com