Le gouvernement gambien est intervenu ce dimanche 19 octobre pour dénoncer une tentative de perturbation de la circulation routière transfrontalière. Les autorités de Banjul ont mis en garde contre un appel lancé par un groupe visant à bloquer, à partir de ce lundi 20 octobre, le trafic avec les pays voisins membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Selon une dépêche de l’Agence Afrique, un collectif se faisant appeler «Justice pour tous» a utilisé les réseaux sociaux pour exhorter les conducteurs à empêcher l’entrée en Gambie des véhicules de transport en commun en provenance des États de la sous-région. Dans un communiqué officiel publié la veille, le ministère gambien des Transports a appelé le public à ignorer cette initiative, précisant que ce groupe « n’est ni un syndicat de transport enregistré ni reconnu par les parties prenantes du secteur des transports ».
Pour rassurer les acteurs du secteur, le gouvernement a souligné que des discussions directes étaient déjà en cours avec le principal syndicat de transport du pays. Selon nos informations, ces échanges sont à un stade avancé et les préoccupations des transporteurs sont prises en compte. Un groupe de travail a d’ailleurs été constitué pour appliquer des mesures concrètes destinées à améliorer les conditions de travail des conducteurs commerciaux en Gambie.
Le ministère a conclu son communiqué par un avertissement ferme à l’encontre de toute personne qui interférerait avec la libre circulation. Les autorités ont qualifié ces agissements d’inacceptables. « De tels actes illégaux sont inacceptables et les personnes impliquées dans de tels actes sont exhortées à cesser immédiatement leurs activités », précise le document.