L’équipementier automobile français Valeo a annoncé la suppression prochaine de 868 emplois répartis sur huit de ses installations en France. Cette décision, rendue publique jeudi par une porte-parole du groupe, concerne à la fois des départs contraints et volontaires, respectivement 694 et 174 postes.
Ce plan de restructuration affectera 6,4 % des 13 500 employés de Valeo en France. Pour l’heure, les modalités précises et le calendrier de ces suppressions n’ont pas encore été définis, selon la porte-parole de Valeo.
Les sites concernés par ces réductions d’effectifs incluent notamment ceux situés à La Suze-sur-Sarthe, La Verrière, L’Isle-d’Abeau, Sainte-Florine, Reims, Laval, Amiens et Limoges. Valeo a également annoncé aux syndicats la fermeture prochaine de son usine de La Suze-sur-Sarthe ainsi que de son centre de recherche et développement à La Verrière.
Malgré de nombreux efforts des employés pour attirer un repreneur, l’usine de La Suze-sur-Sarthe, mise en vente depuis juillet, n’a pas trouvé preneur et s’apprête à fermer ses portes.
En réaction à cette vague de départs, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a exprimé son inquiétude face à l’accélération des plans sociaux dans le pays. Elle a appelé le gouvernement à initier un « plan d’urgence » pour freiner cette « saignée industrielle ».
Binet a également incité les salariés à se mobiliser, notamment en entamant des grèves et en occupant les usines pour empêcher de nouveaux licenciements. Elle a identifié le 12 décembre comme une journée de mobilisation nationale devant les usines et les préfectures.
Ce contexte de restructuration n’est pas spécifique à Valeo. Des entreprises telles que Michelin, ArcelorMittal, Auchan et MA France ont également annoncé des plans similaires, impactant divers secteurs et régions de l’Hexagone.