La porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, a exprimé ses réflexions ce mercredi à l’issue du conseil des ministres, concernant le décès de Jean-Marie Le Pen. « Mort, même l’ennemi a le droit au respect », a-t-elle déclaré.
Elle souligne la nécessité de faire preuve de sobriété en abordant le sujet, rappelant que Le Pen a joué un rôle dans la vie politique pendant près de 70 ans. Primas a mentionné que l’ancien dirigeant du Front National avait prononcé des paroles et agi d’une manière souvent inacceptables. Malgré cela, « l’homme est mort aujourd’hui », a-t-elle ajouté.
Reprenant les mots que Le Pen avait lui-même utilisés lors du décès de Jacques Chirac, Primas a conclu : « Mort, même l’ennemi a le droit au respect ». Elle a souligné qu’il mérite aujourd’hui ce respect, bien qu’elle ait combattu ses propos et comportements. La famille de Le Pen doit recevoir « nos condoléances républicaines ».
Ces déclarations interviennent dans un contexte de réactions mitigées. Mardi soir, après l’annonce du décès de Le Pen, plusieurs centaines de personnes se sont réunies à Paris pour célébrer sa disparition. Des manifestations similaires ont eu lieu dans différentes villes de France.
Jean-Marie Le Pen avait été condamné à plusieurs reprises pour ses propos racistes et antisémites, et était incriminé dans les massacres de la guerre d’Algérie. Décédé mardi 7 janvier à l’âge de 96 ans après avoir été hospitalisé pendant plusieurs semaines, sa fille Marine Le Pen a partagé sur le réseau social X : « Un âge vénérable avait pris le guerrier […] Bon vent, bonne mer Papa ! »
Le Pen sera inhumé dans sa commune natale de La Trinité-sur-Mer samedi. Pour des informations plus détaillées, ce texte a été lu sur le site de nos confrères de Anadolu.
Père du racisme go to hell
Oui, Qu’il pourrit en enfer !