France : Polémique autour des violences post-victoire du PSG à Paris

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a qualifié les violences survenues après la victoire du PSG en finale de la Ligue des champions d’« une forme d’échec ». Cette déclaration a été faite lors d’une interview avec BFMTV, rapportée par Anadolu.
Toutefois, Nuñez a défendu le dispositif de sécurité mis en place, le jugeant « suffisant ». Selon lui, le problème réside dans la « responsabilité parentale », ainsi que dans le rôle des éducateurs, des associations et de l’Éducation nationale, qui selon lui, doivent s’impliquer. Il a décrit les incidents comme l’œuvre « de jeunes » venus de différentes régions de Paris et des environs, « pour piller ».
Les dégâts ont pu être limités, même si des scènes de violences ont émaillé les célébrations. Au total, « 197 personnes » et « 9 policiers » ont été blessés. Les forces de l’ordre ont procédé à « 491 interpellations samedi, et 79 dimanche ». Ces chiffres avaient déjà été communiqués par Nuñez lors d’une conférence de presse, toujours selon Anadolu.
Des magasins vandalisés, des véhicules incendiés et des tirs de mortiers ont fait partie des désordres observés. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a condamné ces actes en soulignant que « les véritables supporters du PSG » se réjouissaient pacifiquement de la victoire, tandis que « des barbares » profitaient de l’occasion pour « commettre des délits ».
Un dispositif sécuritaire exceptionnel avait été préparé par la préfecture de police de Paris avec « 5 400 policiers déployés » afin de gérer la soirée. Ce dispositif visait à prévenir les troubles à l’ordre public en marge de cette victoire du PSG.