La mosquée des Bleuets, située dans les quartiers nord de Marseille en France, est de nouveau la cible d’une procédure administrative de fermeture initiée par la Préfecture des Bouches-du-Rhône. Les autorités reprochent au lieu de culte des faits « d’incitation à la haine et à la discrimination », une démarche que ses responsables entendent contester.
Selon nos informations, cette procédure viserait principalement l’imam Ismaïl. Interrogé par l’agence Anadolu, l’un des avocats de l’institut musulman, Maître Rafik Chekkat, qualifie cette mesure de « punition collective » et la juge « complètement disproportionnée ». Pour lui, « ce qui est reproché à l’imam Ismail c’est sa dénonciation de l’islamophobie et sa dénonciation des crimes perpétrés à Gaza ». L’avocat s’interroge également sur la légitimité du préfet, dans un État laïque, à « déterminer ce qu’est une bonne pratique de l’Islam », en référence aux accusations de pratique fondamentaliste portées contre l’imam.
Dans un communiqué, la direction de la mosquée des Bleuets estime que « c’est l’Islam qui est visé à travers cette procédure » ainsi que « la liberté de culte ». Une pétition en ligne a été lancée pour s’opposer à la fermeture, rassemblant déjà plusieurs centaines de signatures. Le texte de la pétition qualifie la procédure d’« injustifiée et disproportionnée », alertant sur le risque de « nourrir un sentiment d’injustice, d’acharnement et de stigmatisation au sein de la communauté musulmane ». Les signataires appellent à un « dialogue constructif et transparent ».
Ce n’est pas la première fois que ce lieu de culte est visé. Une procédure similaire avait été engagée en 2024, conduisant l’imam Ismaïl à se mettre temporairement en retrait pour suivre une formation sur la laïcité, validée par un diplôme de Sciences Po Aix-en-Provence en septembre. Cependant, en mai dernier, il a été condamné par le tribunal correctionnel de Marseille à six mois de prison avec sursis, 2 000 euros d’amende et cinq ans d’interdiction de ses droits civiques. Cette condamnation fait suite à la republication d’une vidéo en juillet 2024 où il qualifiait l’attaque du 7 octobre de « légitime défense ». Il a par ailleurs été relaxé pour une autre publication.
Abdou nar Dia, fichez-nous la paie avec ces articles négatifs sur la France. Cela se voit que vous rechercher des nouvelles défavorables que vous republiez pour alimenter la haine contre la France. On s’en fiche, ce qui nous intéresse c’est le Sénégal, on a 1 milliard de problèmes à régler dans notre enfer sénégalais actuel contrairement à la douceur de vivre dans l’hexagone.