France : Le discours viral de Claude Malhuret sur l’administration Trump

Le sénateur français Claude Malhuret, lié au groupe centriste Les Indépendants – République et territoires, a récemment fait sensation avec une critique virulente de l’administration Trump. Cette intervention de huit minutes donnée le 4 mars lors d’un débat au Sénat sur la guerre en Ukraine a gagné une renommée internationale en devenant virale.
Dans son discours, Malhuret a souligné un moment crucial pour l’Europe, craignant que « le bouclier américain » ne soit plus présent et soulignant le risque d’abandon de l’Ukraine face à un renforcement de la Russie. Il a comparé Washington à la « cour de Néron », décrivant une scène où un « empereur incendiaire », entouré de « courtisans soumis », règne avec à ses côtés un « bouffon sous kétamine ». Une critique dirigée vers ce qu’il considère comme un « drame pour le monde libre » et surtout un « drame pour les États-Unis ».
Le sénateur a également exprimé son mépris pour la façon dont le président Trump a traité Volodymyr Zelensky, indiquant que « le planqué du service militaire donnait des leçons de stratégie au héros de guerre » avant de le traiter de manière dédaigneuse.
Ce discours a rapidement circulé sur le réseau social X en France, atteignant des millions de vues après avoir été traduit en anglais et partagé internationalement. Les médias américains comme CNN et le Huffington Post ont mis en lumière cette intervention, l’accompagnant de vidéos et d’une couverture détaillée. De plus, The Atlantic a choisi de retranscrire l’intégralité du discours en anglais.
Ce retentissement outre-Atlantique a conduit à une sollicitation massive de Malhuret par les médias internationaux. Il a donné une interview à la BBC et s’apprête à répondre à de nombreux autres titres étrangers tels que Il Foglio en Italie et EW aux Pays-Bas. Le Parisien rapporte également qu’il s’est exprimé depuis, affirmant sur France Info : « j’ai l’impression d’avoir dit probablement ce que pensent aujourd’hui une majorité d’Américains », y compris ceux qui ont voté pour Trump mais commencent à remettre en question leur choix.
Pour plus de détails, ce contenu a été initialement publié par nos confrères de l’Agence Anadolu.