France : "Dissoudre l'Assemblée", "Macron doit partir"... les réactions politiques fusent après la démission de Lecornu

La démission du Premier ministre français, Sébastien Lecornu, présentée et acceptée ce lundi par le président Emmanuel Macron, a immédiatement déclenché une vague de réactions au sein de la classe politique française. Selon des informations rapportées par l’agence Anadolu, les responsables de l’opposition, de la droite à la gauche, ont exprimé leurs positions, réclamant pour la plupart des changements institutionnels majeurs.

Ce départ intervient dans un climat politique particulièrement tendu, à peine un mois après sa nomination. Le chef du gouvernement quitte Matignon à la veille de sa déclaration de politique générale, un moment clé qui devait avoir lieu ce mardi à l’Assemblée nationale. Selon nos informations, l’Élysée a pris acte de la situation et remercié M. Lecornu « pour le travail accompli dans des circonstances difficiles ».

À droite de l’échiquier politique, plusieurs figures ont appelé à un retour aux urnes. Marine Le Pen a ainsi plaidé pour « dissoudre l’Assemblée nationale », estimant qu’il n’y avait « pas de solution dans la situation actuelle ». Dans la même lignée, Jordan Bardella du Rassemblement national a affirmé qu’« il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans dissolution », se disant « prêt à gouverner ». Marion Maréchal a résumé sa position par la formule : « Retour aux urnes. Coalition des droites. Maintenant. »

Du côté de la gauche, les revendications se sont portées directement sur le chef de l’État. Mathilde Panot, pour La France Insoumise, a déclaré qu’« Emmanuel Macron doit partir », tout en lançant une pétition pour exiger son départ. Jean-Luc Mélenchon a pour sa part demandé « l’examen immédiat » d’une motion de destitution visant le président de la République. Le socialiste Boris Vallaud a dénoncé « l’obstination » du camp présidentiel, qui « perd les élections mais continue à gouverner ». Plus modéré, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a salué la décision de l’ancien Premier ministre, un « gaulliste » qui a « démissionné avec dignité et honneur ».

Les écologistes ont également réagi, par la voix de Marine Tondelier, qui a rappelé avoir jugé l’équation politique de Sébastien Lecornu « insoluble » dès le départ. Elle a annoncé la tenue d’un conseil politique d’urgence de son parti. Pour l’heure, la présidence de la République n’a donné aucune indication sur le nom du futur chef du gouvernement.

Votre avis sera publié et visible par des milliers de lecteurs. Veuillez l’exprimer dans un langage respectueux.

Un commentaire

  1. C’est le résultat de votre politique satanique dans le monde. La France va s’effondre


Laisser un commentaire