Sept militants sont jugés ce mardi à Paris pour avoir recouvert la statue de la place de la République d’une chasuble aux couleurs du drapeau palestinien, avec l’inscription « Free Gaza ». L’action, revendiquée sur les réseaux sociaux, visait à exprimer un « message de solidarité » avec la population de Gaza, selon les militants. Ils sont poursuivis pour « outrage ».
Une action symbolique dans un lieu emblématique
Le choix de la place de la République, haut lieu de rassemblement parisien, souligne la dimension politique de l’action. Les militants ont cherché à attirer l’attention sur la situation à Gaza. L’information a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, confirmant que sept personnes étaient jugées pour avoir habillé la statue d’une chasuble aux couleurs palestiniennes.
Contexte de tensions autour des manifestations pro-palestiniennes
Cette affaire survient dans un contexte de tensions récurrentes autour des manifestations pro-palestiniennes en France, particulièrement à Paris. Des manifestations similaires ont eu lieu ces derniers mois, dénonçant notamment ce que certains manifestants qualifient de « génocide en Palestine ». Les autorités ont souvent encadré, voire interdit, ces rassemblements.
Situation humanitaire critique à Gaza
Selon les autorités sanitaires de Gaza, plus de 62 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués par les forces israéliennes depuis octobre 2023. Des centaines de civils auraient également été tués dans des zones de distribution d’aide humanitaire. Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a décrit une situation de « mort et de destruction sans précédent » à Gaza, avec une malnutrition croissante et un système d’aide au bord de l’effondrement. La Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Israël, dès janvier 2024, de prévenir tout acte de génocide et de garantir l’accès à l’aide humanitaire.
Des mandats d’arrêt de la CPI
La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé en juillet des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahu et Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre, notamment d’avoir utilisé la famine comme méthode de guerre, selon Anadolu.