Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) est attendue à Dakar à partir de ce mardi 19 août 2025 pour une mission d’une semaine. Selon les informations recueillies, cette visite technique, appelée staff visit, sera consacrée à l’examen de l’exécution budgétaire de 2025, à la préparation de la loi de finances initiale (LFI) 2026, ainsi qu’aux réformes envisagées par les autorités sénégalaises.
Interrogé mardi par la RFM, l’économiste Abdoulaye Seck, spécialiste en finance et gestion des risques, a apporté un éclairage sur le sens de cette mission. « Dans ce contexte, les ponts sont rétablis entre le Sénégal et le FMI, et l’on se dirige probablement vers un nouveau programme de coopération », estime-t-il.
Mais l’expert reste prudent sur l’état des finances publiques. « Nous avons noté une faible mobilisation des ressources, un blocage de l’investissement public et une augmentation du service de la dette, qui a connu un glissement de 280 francs CFA. Ce sont là trois éléments majeurs qui expliquent les difficultés actuelles », souligne M. Seck.
Selon lui, la question centrale demeure la définition d’une base commune d’évaluation de la situation économique. « Il existe plusieurs lectures et au moins trois versions différentes de l’état des finances publiques. Le vrai défi est donc d’arrêter une situation de référence officiellement reconnue. C’est l’une des conditions préalables à la reprise d’un dialogue approfondi avec les institutions financières », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter : « Tout ce que nous souhaitons, c’est que cette mission débouche sur des discussions franches permettant d’aboutir à un nouveau programme, si tel est l’objectif. »
J ai voulu écrire: ils ne lacheront pas notre beau pays
Le FMI est prêt depuis longtemps. Leurs sorciers savent ce qui se passe partout. Le monde est finances est très alerte. Il ne lacheront notre besoin