En Sicile, des navires italiens se préparent à rejoindre la Flottille mondiale Sumud, qui partira d’Espagne le 31 août pour contester le blocus israélien imposé à Gaza. Selon Maria Elena Delia, porte-parole de la flottille en Italie, le départ des bateaux italiens a été ajusté pour permettre aux navires venant de différents pays, dont l’Espagne et la Grèce, de se rejoindre.
Plutôt que d’attendre en mer, les bateaux italiens sont amarrés dans divers ports de Sicile, permettant ainsi aux équipages de suivre une formation complémentaire, notamment sur la résistance non violente et les aspects juridiques d’une éventuelle intervention de la marine israélienne. « Nous nous inspirons de la philosophie de la résistance passive », a déclaré Mme Delia à l’agence Anadolu.
L’objectif de la flottille est de créer un couloir humanitaire pour acheminer de l’aide à Gaza et de dénoncer l’inaction des gouvernements face à ce que Mme Delia qualifie de « génocide ». Des manifestations similaires dénonçant la situation à Gaza ont eu lieu à Londres. La porte-parole a exprimé sa gratitude pour le soutien reçu et a souligné que le mouvement vise à défendre l’État de droit et les droits des Palestiniens.
Consciente des risques, Mme Delia a reconnu que la flottille pourrait être bloquée par Israël, comme ce fut le cas pour des missions précédentes. Cependant, elle a affirmé que la flottille, forte de près de 50 navires et de centaines de participants, dont 200 en Italie, a déjà créé un mouvement qui ne s’arrêtera pas. À Paris, des milliers de personnes ont manifesté pour réclamer des sanctions contre Israël. La flottille soutient également la reconnaissance de l’État de Palestine à l’ONU.