Fidh, Raddho, Ondh et Lsdh : Pour la fin de la répression contre Sonko et Cie

La FIDH et ses organisations membres au Sénégal, la RADDHO, l’ONDH et la LSDH, expriment leur vive préoccupation face à l’intensification de la répression contre des membres de l’opposition politique et des journalistes. Elles appellent les autorités nationales à garantir le respect des droits humains et des libertés fondamentales.

Dans le communiqué co-signé, a la FIDH et ses organisations membres ont mis en relief les manifs du 16 mars dernier à  Dakar. Où  de violents affrontements ont  eu lieu entre les forces de l’ordre sénégalaises et les partisans d’Ousmane Sonko, président du parti d’opposition Pastef, le jour de sa comparution devant la justice.

Ces organisations ont reçu des infos selon lesquelles les partisans de Ousmane Sonko ont été violemment réprimés par la police à la suite du déploiement d’un important dispositif des forces de sécurité, d’un large usage de gaz lacrymogène et d’affrontements ayant causé la mort d’au moins une personne et plusieurs blessés.

« Il est de la responsabilité des autorités sénégalaises d’assurer que les forces de sécurité, dans leur mission de maintien de l’ordre, agissent en toute circonstance en vue de préserver la vie humaine et la sécurité, tant des manifestants que de la population civile. L’usage disproportionné de la force est condamnable et ne constitue en aucun cas une solution », peut-on lire dans le communiqué conjoint.

La  FIDH et ses organisations membres tiennent à rappeler que le maintien de l’ordre doit s’opérer dans le strict respect des instruments internationaux et régionaux auxquelles l’État sénégalais a souscrit. Et attendent que « les autorités sénégalaises prennent toutes les mesures nécessaires afin que les responsabilités soient établies et que les auteurs de toutes ces violences quels qu’ils soient, répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes ».

La FIDH, la RADDHO, l’ONDH et la LSDH, appellent les autorités sénégalaises à respecter leurs engagements régionaux et internationaux relatifs au respect des principes démocratiques. Elles appellent les acteurs politiques sénégalais à agir pour favoriser un débat national serein et inclusif ainsi qu’à tout mettre en œuvre pour permettre une décrispation du climat politique.

« Seule la conjugaison des trois facteurs importants que sont, le respect de la Constitution, l’impartialité de la justice et l’ouverture sans délais d’un large dialogue fondé sur le respect des droits humains et ouvert à l’ensemble des composantes de la nation, permettra au Sénégal de rétablir cette stabilité historiquement reconnu de manière durable », a conclu le communiqué.

3 COMMENTAIRES
  • Republicain

    ces organisations sont des lobbistes qui travaillent pour Oxfam et soros pour destabiliser le pays.
    On ne laisse pas des bandits bruler le pays.

  • Anonyme

    Je n’ai jamais vu une recherche de pouvoir aussi sanguinaire et mortel dans l’histoire politique du Sénégal.
    La conscience de Ousmane Sonko et des membres de PASTEF est interpellée, car lui seul et ses turpitudes,sa légèreté et des compagnons irresponsables et couards ont, conduit à cette situation, personne ne l’a conduit au salon et à la conférence de presse où il a prononcé ses paroles diffamatoires sur un autre citoyen.
    Ousmane Sonko assumera devant Dieu et le monde ses actes irresponsables qui ont causé beaucoup de morts et de blessés dans ce paisible Sénégal. Qu’Allah swt le punisse et maudisse.

  • Gorel Diallo

    Il est temps que l’état prend sa responsabilté, ces ONG sont des fumiers ils ne dénoncent pas les provocations de Ousmane Sonko au nom de quoi?

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