Fêtes musulmanes à l’unisson : Imam Kanté propose une démarche

Au Sénégal, les fêtes musulmanes, en particulier, l’Aïd  El-Fitr (Korité) et l’Aïd El-Kebir (Tabaski) sont souvent célébrées dans la division. Une affaire qui suscite beaucoup de polémique dans ce pays composé de plus de 94 % de musulmans. Sur sa page facebook, l’imam de la mosquée de Point-E a donné une proposition de solution pour remédier à cette situation. 

La solution préconisée par Ahmadou Makhtar Kanté s’articule autour de cinq (5) points.

Organe représentatif

Selon le religieux, il est question de « mettre en place un organe représentatif de la communauté musulmane nationale qui a en charge cette question« .

Observation locale

A ce jour, la lune est scrutée – dans le pays – par deux entités : la Coordination des musulmans du Sénégal (Cms) et la Commission Nationale de Concertation sur le croissant lunaire (CONACOC). Par palier à cette dualité, l’iman pense qu’il faut « faire l’option d’une observation locale et d’une validation pour le territoire national du Sénégal« .

Coucher du soleil

Et de préciser qu’il convient de « toujours observer au premier coucher du soleil qui suit la conjonction sur la base des données astronomiques« .

Validation des dates des fêtes

L’imam propose également que le ministère de l’Intérieur « qui assure la tutelle du culte valide les dates des fêtes données par l’organe susmentionné« .

Prières de Korité et de Tabaski

« Les prières de Korité et de Tabaski dans les mosquées et places publiques ne sont autorisées que pour les dates entérinées par le ministère de l’Intérieur« , a-t-il conclu.

2 COMMENTAIRES
  • Akarth

    Pour cela il faut un État fort qui assume ses responsabilités au lieu de prétexter la liberté de culte… J’aurais proposé que une présidence tournante dudit organe représentatif entre khalifes généraux et pourquoi autres leaders religieux de l’école malikite…

  • Djibson

    Man li ma diakhal moy des textes prétendus procéder de Dieu destinés à tous les hommes en tous lieux et tous temps et qui ne sont pas clairs, puisque en fin de compte c’est les politiques et les religieux qui tranchent. Tout ça ne serait il pas que yeufou nit doongou ? Humain, rien q’humain?

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