Festival international de jazz de Saint-Louis: Un budget de 270 millions de FCfa pour la 25ème édition

Un budget de 270 millions de FCfa est prévu pour l’organisation de la 25ème édition du Festival international de Jazz de Saint-Louis, qui se déroulera du 24 avril au 1er mai. Un chiffre donné par le président de l’Association Saint-Louis Jazz, Me Ibrahima Diop,  lors d’un point de presse hier.

Un budget de 270 millions de Cfa est prévu pour l’organisation de la 25ème édition du Festival international de Jazz de Saint-Louis. Un chiffre donné par le président de l’Association Saint-Louis Jazz, Me Ibrahima Diop,  lors d’un point de presse.

Pour l’organisation de la 25ème édition du Festival international de Jazz de Saint-Louis, qui se déroulera du 24 avril au 1er mai, Me Ibrahima Diop a précisé que 48% des ressources financières attendues, sont déjà disponibles. Le président de l’Association Saint-Louis Jazz a laissé entendre que les partenaires de ce festival, sont résolument engagés à apporter, comme les années précédentes, leurs contributions financières à l’organisation de cette 25ème édition.

Me Diop a surtout réitéré l’engagement indéfectible de cette association à collaborer étroitement avec les autorités administratives, en vue de contribuer efficacement à l’effort de sécurité. Ibrahima Diop a invité ainsi les pouvoirs publics à soutenir davantage ce festival, qui fait partie des événements les plus importants de l’agenda culturel de notre pays.

Après avoir remercié vivement certains partenaires tels qu’Amadou Diaw des comptoirs du fleuve, qui plaide régulièrement pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Saint-Louis, Ibrahima Touré dit Ito, etc., Me Diop a rappelé que Saint-Louis Jazz a totalisé plus de 100 concerts qui ont été suivis par 56.000 spectateurs du début du Festival jusquen 2006.

En 2012, le festival a connu un record de fréquentation avec 27.000 spectateurs. Le festival a fêté sa 20e édition cette année-là, invitant des artistes qui sont déjà venus jouer mais également des inédits. Cet anniversaire s’est terminé avec la « promesse de tenir la dragée haute ».

Variété des concerts
Ainsi, a-t-il poursuivi, ce festival est devenu une référence dans l’agenda musical international. De la volonté d’accroître la diffusion de musiques jazz et de favoriser l’ancrage de l’événement dans une ville tricentenaire, patrimoine elle aussi, comme la musique dont elle veut préserver, découle un certain nombre d’actions mises en place depuis plusieurs années. Généreux et universel, le jazz s’adresse à tous.

Selon le président de l’association Saint-Louis Jazz, 15 musiciens et 13 orchestres d’anthologie nous ferons revivre la grande tradition  du jazz : des improvisations, des « bœufs », des apéritifs et des parades musicales surprises.

Pour le responsable de la Communication, Alex Tendeng, le secret réside dans la variété des concerts proposés, mais il s’agit plutôt d’un défi artistique avec un programme renouvelé et enrichi. Le plateau artistique sera exceptionnel avec Marcus Miller, bien sûr, mais aussi Jaliba Kouyateh, Lokua Kanza, Kyle Eastwood, Monty Alexander, Lisa Simone & Hervé Samb, Diknu Schneeberger, Nakodjé, Nancy Murillo, Jacky Terrasson, Stanley Clark band, Alioune Wade  et Lucky Peterson, Cheikh Lô, Baaba Maal et Wasis Diop.

Cette année,  la programmation proposée fait une large place à des artistes confirmés de la  scène du jazz international. Beaucoup d’entre eux sont largement reconnus par le public bien au-delà de nos frontières. De nombreuses formations émergentes sont également programmées en fonction de leur originalité, leur créativité.

Choisis selon différentes options et selon l’esthétique de chaque édition, les artistes invités sont les premiers défenseurs du festival à l’extérieur. Musiciens, artistes photographes, mais aussi journalistes ou écrivains, fidèles ou occasionnels, ils apportent leur propre vision du jazz avec l’envie forte de partage.

Selon le responsable de la programmation artistique, Mame Biram Seck, Le jazz doit demeurer une musique vivante et la création originale doit rester possible. Pour y contribuer, Saint-Louis Jazz retient, chaque année, une formation remarquée pour son inspiration et son inventivité et lui propose une résidence, c’est-à-dire des outils, du temps et des moyens permettant de développer leur projet artistique.

 

Source: Le Soleil

2 COMMENTAIRES
  • javi

    c est dommage au-lieu de aider les gens qui ont faims ,on aide le jazz qui n apporte rien pour le dveloppement d un pays

  • bkt02

    c’est faux j n’écoute ni Diazz ni les autres musique mais cet événement contribue au développement du tourisme sénégalais

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