Femmes handicapées de Pikine réclament l’équité dans la fonction publique

À l’approche de la journée internationale des droits des femmes, les femmes en situation de handicap de Pikine interpellent l’État sur le non-respect de leurs droits. Alors que le 08 mars 2024 s’annonce, elles soulignent les progrès insuffisants et les nombreux défis persistants en termes d’égalité et d’accès aux opportunités.
Une requête principale est mise en avant par Coumba Ndiaye, porte-parole du groupe : l’application du quota de 15% dans le recrutement de la fonction publique. Elle revendique une répartition équitable qui reconnaîtrait les qualifications des femmes handicapées. « Dans le recrutement de cinq personnes handicapées, nous exigeons que trois soient des femmes », déclare-t-elle. La situation actuelle est loin de répondre à leurs attentes, avec une mise en œuvre décevante des quotas mentionnés.
Inégalités marquées et vulnérabilité soulignent le combat de ces femmes pour l’accès à la formation professionnelle, au financement et à des soins de santé de qualité. Leur droit à une santé adéquate est primordial compte tenu de leur fragilité. En conclusion, un appel est lancé aux autorités locales pour prioriser la promotion des droits des femmes handicapées.